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Les directeurs des écoles catholiques du Kenya invités à garantir "une identité catholique distincte"

Les directeurs des écoles catholiques du Kenya ont été invités à assurer "une identité catholique distinctive" dans leurs établissements d'enseignement respectifs.

Dans son discours du lundi 4 juillet lors de l'ouverture officielle de la septième édition de la conférence de l'Association des directeurs d'écoles catholiques du Kenya (CaSPA) à Nairobi, Mgr Philip Subira Anyolo a souligné la nécessité de "créer une culture de l'attention qui nourrit une éducation basée sur les valeurs et qui reconnaît la dignité" de chacun.

"C'est la tâche des dirigeants des écoles catholiques de s'assurer qu'une identité catholique distinctive est maintenue en aidant les parents et tout le personnel et les étudiants à comprendre ce qu'est cette identité", a déclaré Mgr Anyolo au début de l'événement de trois jours qui se déroule à l'Université catholique d'Afrique orientale (CUEA).

Il a expliqué : "Il est nécessaire que les parents et les enseignants soient responsabilisés par vous, nos chers directeurs, afin qu'ils puissent éduquer efficacement leurs enfants sur des questions telles que la sexualité humaine, la radicalisation, l'abus de drogues et d'alcool, et sur les dangers d'une éducation sexuelle complète."

La conférence, organisée par la commission pour l'éducation et l'éducation religieuse de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB), a pour but de donner aux enseignants des valeurs, une morale et une formation à la foi.

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Organisée sous le thème "Les écoles catholiques : Centres de formation spirituelle, de développement du caractère et de compétences tout au long de la vie pour une société plus heureuse", la conférence vise également à encourager les parents à élever leurs enfants dans la foi qui garantit un avenir prospère aux familles.

Dans ses remarques, alors qu'il présidait l'ouverture officielle de la conférence, Mgr Anyolo a souligné la nécessité pour ceux qui dirigent les écoles catholiques du Kenya de témoigner des enseignements de Jésus-Christ.

Témoigner des enseignements de Jésus-Christ est un "aspect important pour faire des écoles des centres de formation spirituelle, de développement du caractère et de compétences tout au long de la vie", a déclaré l'archevêque kenyan, avant d'ajouter : "C'est par le témoignage que nos étudiants se développeront de manière holistique et d'un caractère désirable."

"Le témoignage des éducateurs en tant que leaders est d'une grande importance", a-t-il souligné.

L'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse de Nairobi a mis au défi les directeurs d'écoles catholiques du Kenya d'être ouverts à l'apprentissage, de renouveler et d'actualiser leurs connaissances, et aussi d'améliorer leur formation spirituelle et religieuse.

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"Votre rôle en tant que responsables d'écoles catholiques va au-delà du mandat professionnel et constitue une vocation personnelle", a déclaré Mgr Anyolo aux directeurs d'écoles catholiques du Kenya le 4 juillet.

En s'engageant à mettre à jour et à renouveler leurs connaissances, les directeurs seront en mesure de contribuer à la formation du caractère et de la spiritualité de tous ceux dont ils ont la charge, a déclaré l'archevêque de 66 ans qui a commencé son ministère épiscopal dans le diocèse de Kericho au Kenya en février 1996.

S'adressant aux parents, Mgr Anyolo a reconnu le défi qu'ils doivent relever pour élever les enfants dans la foi chrétienne dans la société contemporaine.

"Les parents ont la plus grande responsabilité d'élever leurs enfants dans la foi qui garantit un avenir réussi pour nos familles, l'Église et la société", a-t-il déclaré, ajoutant que pour réussir dans cette responsabilité, "les parents ont besoin de connaissances et de valeurs ancrées dans la foi ainsi que des compétences parentales du 21e siècle."

Mgr Anyolo a parlé des personnes inscrites dans les écoles catholiques du Kenya et a souligné la nécessité d'approfondir la foi des apprenants non catholiques qui décident d'embrasser le catholicisme.

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"Autant les écoles catholiques n'exigent pas l'adhésion à la foi catholique, autant ceux qui décident de passer à la foi catholique doivent se voir offrir les moyens d'approfondir leur foi", a-t-il déclaré.

En toutes circonstances, a-t-il ajouté, "nous ne devons jamais compromettre notre éthique, nos valeurs et nos traditions catholiques. Nous devons toujours rester fidèles à nos convictions afin de pouvoir informer, former et transformer."

En se basant sur l'histoire des écoles catholiques qui se caractérise "par l'accueil d'apprenants de différents milieux culturels et religieux", Mgr Anyolo a déclaré qu'il est nécessaire de savoir "comment dialoguer avec les diversités existantes."

"Nous sommes appelés à permettre aux diverses expressions culturelles de coexister et à promouvoir un dialogue qui favorise une communauté scolaire pacifique", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "L'Église mère nous rappelle que les écoles catholiques sont des familles, des communautés pour des milliers d'enfants. Par conséquent, nous sommes appelés à apprendre à vivre et à avoir des relations avec les autres dans un esprit de respect mutuel."

L'archevêque qui est à la tête de l'archidiocèse de Nairobi depuis novembre 2021 a parlé plus longuement de la culture de l'attention, en disant qu'elle est marquée par la patience, le pardon, l'écoute, le dialogue constructif et la compréhension.

Il a ajouté que la culture nécessaire pour favoriser les performances scolaires et la formation du caractère est celle qui encourage des relations saines entre les parties prenantes, notamment les apprenants, les enseignants, les parents et les membres de la communauté.

Pour parvenir à former le caractère des apprenants, il faut "une culture qui protège les enfants et les adultes vulnérables de toutes les formes d'abus ... et les aide à s'épanouir dans leur vie", a déclaré Mgr Anyolo dans ses remarques lors de l'ouverture officielle de la septième édition de la conférence CaSPA au CUEA le 4 juillet.

Silas Isenjia