Journée mondiale des compétences des jeunes: les salésiens mettent en avant les initiatives d'autonomisation des jeunes en Afrique

Au Cameroun, indiquent les responsables dans le rapport du 15 juillet, le Centre professionnel Don Bosco de Mimboman "a organisé une journée portes ouvertes pour présenter non seulement la diversité et la qualité de ses formations mais aussi les compétences acquises par les étudiants et les apprentis."

"Les étudiants ont également pu mettre en valeur tout ce qu'ils ont appris dans 13 disciplines, notamment la menuiserie, l'informatique, la couture et la métallurgie", indiquent les responsables des SDB, ajoutant que l'exposition a servi de plateforme aux étudiants pour vendre leurs produits et établir un réseau.

Les salésiens ajoutent que des installations d'apprentissage, y compris des salles de classe et des laboratoires, ont été construites dans la région afin d'équiper les jeunes vulnérables des compétences nécessaires.

Ils ajoutent : "Un bâtiment scolaire plus récent, ajouté en 2021, permet à davantage d'étudiants de fréquenter l'école et offre de l'espace pour des programmes éducatifs supplémentaires, notamment un cours de niveau licence."

Le père Sabé José Maria, membre des salésiens basés au centre professionnel Don Bosco de Mimboman a salué l'initiative de la classe d'informatique qui a permis la réalisation de cours d'informatique.

"C'est la première fois que nos élèves apprennent l'informatique en utilisant un ordinateur. Nos élèves ont étudié l'informatique tout au long de l'année sans utiliser un ordinateur de bureau ou un appareil similaire", aurait déclaré le Père Jose, reconnaissant avec satisfaction l'acquisition de 55 ordinateurs l'année dernière.

En République démocratique du Congo (RDC), les responsables salésiens affirment que Don Bosco Ngangi, situé à Goma, transforme la vie des jeunes qui sont vulnérables à la "violence communautaire".

Outre les compétences de vie et professionnelles que les jeunes reçoivent, les responsables salésiens affirment que "Don Bosco Ngangi fournit également un environnement approprié pour former de bons chrétiens et des citoyens honnêtes et droits."

Depuis août 2021, les responsables des SDB affirment qu'environ "74 jeunes ex-combattants et jeunes filles et femmes qui étaient des victimes collatérales de la violence communautaire ont été formés pour devenir plombiers, maçons, coiffeurs et esthéticiens."

Ils ajoutent que l'objectif de la formation dans la région n'est pas seulement de réduire la violence parmi les jeunes, mais aussi de fournir à ces derniers des moyens légitimes de gagner un revenu honnête.

"Les jeunes filles et les femmes se voient offrir une seconde chance dans la vie après avoir été victimes de violence", affirment les responsables de SDB, qui ajoutent : "À la fin des trois mois de formation, ces étudiants seront des citoyens axés sur la réconciliation, la paix et le développement."

En Égypte, le projet Sunrise, dirigé par des missionnaires salésiens, propose des formations pour aider les réfugiés à acquérir les compétences nécessaires à l'emploi et au travail indépendant.

Le projet que les missions salésiennes ont financé pour la première fois en 2014 "a amélioré les moyens de subsistance et la qualité de vie de plus de 3 000 réfugiés subsahariens, yéménites et syriens et d'Égyptiens vulnérables", indiquent les responsables des SDB dans le rapport du 15 juillet.

Dans le rapport sur l'événement annuel de la JMJ marqué le 15 juillet, le directeur des missions salésiennes affirme que l'accès à l'éducation jette les bases d'un meilleur avenir pour tous les jeunes.

"Dans de nombreux pays du monde où la pauvreté est élevée et où l'accès à l'éducation n'est pas universel, il est crucial que les missionnaires salésiens continuent d'offrir une formation technique et professionnelle au plus grand nombre possible de jeunes afin qu'ils aient accès à un emploi stable à long terme", aurait déclaré le père Gus Baek.

La JMJS a été instituée en juillet 2014 par l'Organisation des Nations unies (ONU) pour "célébrer l'importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l'emploi, le travail décent et l'entrepreneuriat."

Depuis sa création, l'ONU note que la JMJS "a fourni une occasion unique de dialogue entre les jeunes, les institutions d'enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP), les entreprises, les organisations d'employeurs et de travailleurs, les décideurs politiques et les partenaires du développement."