Caritas Internationalis lance un appel à l'action pour lutter contre la "grave insécurité alimentaire" en Afrique

Dans son rapport, l'agence des Nations unies (ONU) prévoit que le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire augmentera "pour atteindre le chiffre sans précédent de 38,3 millions" entre juin et août 2022.

Dans un rapport distinct, les responsables du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (UNOCHA) affirment que 18,4 millions de personnes au Kenya, en Éthiopie et en Somalie ont besoin d'une aide alimentaire immédiate en raison de la sécheresse et de l'insécurité alimentaire grave.

Les responsables de l'UNOCHA ajoutent que le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire dans les pays de la Corne de l'Afrique pourrait atteindre 20 millions d'ici septembre de cette année.

Dans le rapport du 18 juillet, les responsables de CI déclarent que les gouvernements doivent "prendre des mesures et accorder une grande attention à l'aggravation de la crise alimentaire mondiale et à son impact négatif sur la pleine réalisation du droit à l'alimentation".

Ils ajoutent que les gouvernements doivent "accorder une plus grande attention au rôle des acteurs locaux pour faire face rapidement à la crise alimentaire et aussi travailler à des solutions à plus long terme".

Les responsables de la confédération mondiale des organismes de secours catholiques ont également appelé à des solutions durables pour faire face à la crise alimentaire dans les régions du Sahel et de la Corne de l'Afrique.

"S'attaquer aux problèmes structurels au sein des systèmes alimentaires. Depuis la production des aliments, leur distribution, leur commercialisation et leur consommation. Il est important de promouvoir une agriculture respectueuse de l'environnement et qui minimise les émissions de carbone", disent-ils.

Les responsables de CI affirment également dans le rapport du 18 juillet que "le rôle des acteurs locaux est essentiel et qu'il est primordial de leur donner les moyens de trouver des solutions durables."

Ils ajoutent : "Caritas Internationalis exhorte les gouvernements à responsabiliser les éleveurs locaux par le biais du partage d'informations sur les pratiques agroécologiques et du financement durable d'initiatives respectueuses de l'environnement et minimisant les émissions de carbone."