Formation à la guérison des traumatismes dans le diocèse de Yei au Soudan du Sud pour favoriser le pardon : Facilitateur

Il a poursuivi : "Nous savons tous ce que le pays a traversé, notamment la guerre civile dans le Soudan d'alors et celle du Soudan du Sud lui-même en 2013 et 2016 ; de très nombreuses personnes ont perdu la vie à cause des difficultés."

"Le traumatisme de ce qu'ils ont vécu reste encore dans leur esprit, '' a-t-il dit en référence aux participants à l'atelier, et il a ajouté : "Cette formation les aidera à se concentrer sur leur prochain (travail) dans la vie, car ils sont susceptibles d'oublier ce qui s'est passé."

S'exprimant lors du même événement, le père Joseph Arike a encouragé les participants à l'atelier à oublier les événements passés et à favoriser l'amitié.

"Je vous conseille de ne pas porter votre attention sur ce qui s'est passé auparavant, car si vous vous rappelez ce qui s'est passé, vous ne serez pas en mesure d'être stable", a déclaré le père Arike.

Le curé de la paroisse du Christ Roi du diocèse de Yei a ajouté : "Cette formation est importante pour nos différentes communautés car nous avons été confrontés à de nombreux problèmes liés aux conflits tribaux et ethniques qui se produisent quotidiennement dans notre société."

"Elle contribuera également à nous rassembler en tant que peuple de Dieu dans nos endroits et au Soudan du Sud en général", a déclaré le membre du clergé du diocèse de Yei, avant d'ajouter : "Nous nous sommes battus pendant tant d'années et la blessure de ce conflit reste encore grande dans nos cœurs."

Il a souligné la valeur de l'atelier de trois jours qui s'est achevé le mercredi 10 août, affirmant qu'il peut faciliter la guérison des amertumes du passé.

"Si nous mettons dans nos cœurs et nos esprits que chacun d'entre nous veut être un artisan de la paix en appelant à la paix et en pardonnant à quelqu'un qui nous a fait du tort, nous serons capables de nous tenir ensemble." Le père Arike a dit aux participants, et a poursuivi, "Si nous pointons nos mains les uns vers les autres en disant que cette personne est mauvaise, alors nous n'avancerons pas parce que notre chemin vers le pardon mutuel est difficile."

Le prêtre catholique du Soudan du Sud a encouragé les participants à faire bon usage de leur temps pendant l'atelier, en disant : "Mon frère et ma sœur, prenons cette formation au sérieux et ce que nous allons prêcher après cette formation devrait partir de nos cœurs, vers la communauté et le pays en général."