Une entité catholique "sur le terrain au Zimbabwe" pour faire face à la "crise imminente" de la pénurie alimentaire

Ils regrettent qu'au lieu de champs pleins de maïs et d'autres cultures prêts à être récoltés dans la région de Bulawayo de ce pays d'Afrique australe, "il y a de vastes étendues de plantes rabougries ou mortes."

Dans le rapport du 23 août, la direction du Trόcaire affirme que les habitants du village de Bidi sont les plus touchés par l'impact du changement climatique suite à une augmentation des températures du pays qui ont grimpé à environ 2 degrés Celsius au cours du siècle dernier.

L'un des "projets à long terme" que le Trόcaire a facilité pour le peuple de Dieu dans le village de Bidi est Mopane Worms, une initiative qui implique l'élevage de grandes chenilles comestibles connues pour être riches en protéines.

Dans le rapport, Hleziphi Nkomo, 43 ans, salue cette initiative comme une bonne source de revenus financiers.

"Les vers de Mopane sont en fait les grandes chenilles comestibles d'une espèce de papillon de nuit empereur qui se nourrissent des feuilles de l'arbre Mopane dans cette région. Ils sont considérés comme un mets délicat et rapportent beaucoup d'argent dans la capitale Harare", aurait déclaré M. Nkomo, un bénéficiaire de l'initiative.

Les vers du mopane, ajoute-t-il, "sont également une bonne source de protéines ici. Nous avons un projet en cours soutenu par Trόcaire qui nous a permis de tirer le meilleur parti de cette ressource naturelle."

Dans le rapport, M. Nkomo explique comment ils s'y prennent pour obtenir les chenilles. Il déclare : "Nous sommes en mesure de récolter les vers des arbres Mopane deux fois par an. Une fois qu'ils sont cuits et séchés, nous avons été soutenus pour les emballer et les vendre directement sur les marchés."

Grâce à ce processus, poursuit M. Nkomo, "nous sommes en mesure de gagner plus d'argent pour nous-mêmes plutôt que de le confier à un intermédiaire".

"L'argent que nous gagnons est très important car cela signifie que nous avons de l'argent pour acheter des produits essentiels pour nos familles comme de l'huile de cuisson, du sel, des céréales et des livres d'école pour les enfants", explique l'habitant du village de Bidi au Zimbabwe.

Dans le rapport du 23 août, les responsables de l'entité catholique irlandaise affirment que les habitants du village de Bidi apprécient cette initiative, sans laquelle, disent-ils, leur situation "serait tellement pire".

"Il ne fait aucun doute que les mois à venir seront extrêmement difficiles pour les habitants de Bidi, mais sans les initiatives financées par les dons de l'Irlande, du nord et du sud, les habitants du village disent que les perspectives seraient tellement pires", affirment les responsables du Trόcaire.