Certaines des stratégies employées dans la réalisation de l'initiative comprennent "le renforcement des capacités des membres, les engagements de plaidoyer, la campagne et la sensibilisation du public pour atteindre notre objectif", dit le membre catholique de 60 ans de la Société missionnaire de Saint-Paul du Nigeria (MSPN) qui a commencé son ministère épiscopal en février 2012.
Un rapport du 18 août indique que l'évêque Umoren, ainsi qu'un Senior Advocate of Nigeria (SAN), Damian Dodo, et le directeur de la NAPTIP, Arinze Orakwue, souhaitent que les membres du Parlement nigérian "fournissent le cadre législatif permettant aux tribunaux de confisquer les biens des trafiquants d'êtres humains".
Les dirigeants, qui se sont exprimés lors du lancement officiel de trois hashtags de campagne de plaidoyer par l'Action Against Trafficking In Persons Cluster (AATIP) et SCALE le 17 août, ont déclaré que cette confiscation permettrait non seulement d'affaiblir les réseaux criminels impliqués dans le vice de la traite des êtres humains, mais aussi de faire profiter les victimes de la traite des êtres humains de ce qui est confisqué.
Dans son intervention lors du lancement des hashtags de la campagne de plaidoyer #FundNAPTIP, #ConfiscateTraffickingProceeds, et #SayNoToHumanTrafficking, Mgr Umoren a souligné la nécessité d'un financement adéquat de l'agence gouvernementale chargée de combattre la traite des êtres humains.
Sans financement adéquat, a déclaré l'évêque catholique, le pays d'Afrique de l'Ouest ne sera pas en mesure de poursuivre les trafiquants ni d'aider les victimes de ce vice.
Dans le message du 24 août partagé avec ACI Afrique, l'évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Abuja regrette le fait que "la traite des personnes a dépassé l'exploitation sexuelle et la servitude domestique ; elle s'est maintenant étendue au prélèvement d'organes".
De nos jours, dit-il, les trafiquants d'êtres humains "tuent des gens et vendent leurs organes. Ils pensent qu'il est plus facile pour eux d'obtenir de l'argent de cette façon que de commencer à attendre qu'une prostituée leur rapporte de l'argent. Donc, cela a pris une dimension effrayante et effrayante".
L'évêque catholique nigérian note que la traite des êtres humains un problème mondial et qu'aucun pays n'est épargné.
"La traite des êtres humains est une industrie de 150 milliards de dollars au niveau mondial", dit-il, ajoutant que chaque année, "des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tombent entre les mains des trafiquants, dans leur propre pays et à l'étranger". Presque tous les pays du monde sont touchés par la traite, que ce soit en tant que pays d'origine, de transit ou de destination des victimes."
Le président du JDPC d'Abuja affirme que les trafiquants utilisent de fausses promesses, des messages et la tromperie pour attirer des millions de personnes entre leurs mains. Il ajoute que "la traite est un crime sérieux et une grave violation des droits de l'homme".