La restauration et la durabilité de la stabilité fiscale de la Zambie peuvent être assurées par des programmes tels que "l'amélioration de l'efficacité des réglementations et des systèmes de passation des marchés publics dans le but de mettre fin au gaspillage des fonds publics et de maximiser les retours attendus sur les investissements publics dans tous les secteurs", disent-ils.
Les responsables de la JCTR poursuivent : "La nation s'attend à ce que la restructuration de la dette rende les ressources disponibles pour débloquer une diversification économique robuste avec des investissements significatifs et efficaces dans les secteurs économiques productifs clés tels que l'agriculture, l'industrie manufacturière, l'électrification rurale, le tourisme et la participation locale à l'exploitation minière afin de créer des emplois décents et d'augmenter les niveaux de revenus des ménages dans tout le pays".
"Le JCTR lance donc un appel fort pour des réformes qui mettent l'intérêt de la nation au cœur, telles que des réformes visant à renforcer la gestion de la dette publique de manière transparente et responsable", lancent-ils encore.
Les universitaires jésuites appellent à la mise en œuvre de "mesures à court et moyen terme" pour faire face aux défis financiers qui ont conduit la Zambie à "emprunter de manière excessive".
"Il est nécessaire d'être suffisamment magnanime et de mettre en œuvre des mesures efficaces à court et moyen terme qui permettront de résoudre le problème du déficit qui a conduit à des emprunts excessifs", indiquent les responsables du JCTR dans leur déclaration du 2 septembre.
Ils ajoutent : "Au-delà du programme du Fonds monétaire international, le gouvernement doit développer des solutions plus agressives pour stimuler la mobilisation des ressources nationales en mettant l'accent sur la croissance économique menée par le secteur privé."
S'adressant aux Zambiens, ils déclarent : "Le JCTR exhorte également les citoyens à ne pas rester dociles sur les questions d'intérêt national mais à s'intéresser de près à l'utilisation des ressources publiques".
Il est nécessaire que les citoyens et les organisations de la société civile (OSC) participent de manière significative à la gouvernance et aux processus de transformation économique, soulignent les responsables du JCTR.
De son côté, le gouvernement "doit continuer à adopter une approche consultative et participative en incluant les principales parties prenantes dans le traitement des questions de gestion de la dette, et dans le contexte actuel de l'accord avec le FMI".
Les universitaires jésuites exhortent le gouvernement zambien à mettre en place une plateforme où il pourra travailler avec les OSC et "leur permettre de participer au suivi de la mise en œuvre de ce programme local du FMI."