Embu, 10 septembre, 2022 / 10:05 (ACI Africa).
Les législateurs internationaux doivent s'opposer aux budgets consacrés aux "mauvais programmes éducatifs" tels que l'éducation sexuelle complète (CSE), que les agences des Nations Unies (ONU) et l'Union européenne (UE) présentent à leurs parlements respectifs, a déclaré l'évêque catholique à la tête de la Commission pour l'éducation.
Dans une déclaration du lundi 5 septembre partagée avec ACI Afrique, Mgr Paul Kariuki Njiru, qui préside la Commission pour l'éducation et l'éducation religieuse (CERE) de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB), déclare : "Les législateurs des pays développés, en particulier les pays qui sont à l'avant-garde du financement des programmes de mauvaise éducation par le biais des agences des Nations Unies et même de l'Union européenne, devraient s'opposer aux budgets présentés à leurs parlements."
"Il faut s'opposer à de tels budgets qui soutiennent l'avancement de l'ECS, des droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR), des bourses d'études pour la fuite des cerveaux et l'oppression de la liberté religieuse et des idéologies de genre", ajoute Mgr Kariuki.
Les remarques de la déclaration de l'évêque kenyan sont une réitération de son discours devant les membres du Réseau international catholique des législateurs (ICLN) au Vatican le 27 août, lorsqu'il a déclaré que "de nombreux pays développés et organisations internationales se sont réunis pour utiliser l'éducation afin d'influencer négativement les efforts d'éducation, en particulier dans les pays en développement".
L'Ordinaire du lieu du diocèse d'Embu au Kenya a critiqué les pays développés qui utilisent l'éducation pour porter atteinte "à la souveraineté des valeurs religieuses et culturelles des pays en développement ainsi qu'à l'éthique nationale."