Le pape François a souligné l'exemple du bienheureux Carlo Acutis, mort alors qu'il était lycéen en 2006, comme "un modèle de joie chrétienne pour les adolescents et les jeunes."
La sainteté "n'est pas d'abord une question de lutte et de renoncement", a déclaré le pape. "C'est avant tout la prise de conscience que nous sommes aimés de Dieu et que nous recevons librement son amour et sa miséricorde."
Le pape a également partagé l'exemple moins contemporain de saint François d'Assise. Il a souligné que le témoignage des saints canonisés de l'Église est intemporel et ne perd jamais de sa pertinence.
"Les saints sont des perles précieuses ... ils fournissent un commentaire fascinant sur l'Évangile. Leur vie est comme un catéchisme en images, une illustration de la Bonne Nouvelle que Jésus a apportée à l'humanité", a-t-il déclaré.
Le pape a souligné que l'appel universel à la sainteté était au cœur du Concile Vatican II.
"Aujourd'hui aussi, il est important d'apprécier la sainteté présente dans le peuple saint de Dieu : dans les parents qui élèvent leurs enfants avec amour, dans les hommes et les femmes qui accomplissent leur travail quotidien avec dévouement, dans les personnes qui supportent patiemment la maladie et l'infirmité, et dans les personnes âgées qui continuent à sourire et à partager leur sagesse", a-t-il déclaré.
"Le témoignage d'une vie chrétienne vertueuse donné quotidiennement par tant de disciples du Seigneur représente pour nous tous un encouragement à répondre personnellement à notre propre appel à devenir saints."
L'audience papale a conclu la conférence "Sainteté aujourd'hui", un événement organisé par le Vatican du 3 au 6 octobre pour discuter de ce à quoi ressemble la "vertu héroïque" au 21e siècle et de la façon dont la dévotion aux candidats à la sainteté s'est répandue via les médias sociaux.
Le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère du Vatican pour les causes des saints, a pris la parole à l'ouverture de la conférence sur "la renommée de la sainteté à l'ère numérique".
Le cardinal a déclaré qu'une solide et large fame sanctitatis, ou réputation de sainteté, a toujours été une condition fondamentale pour lancer une cause de béatification et de canonisation, mais que la question est d'autant plus d'actualité que "l'ère numérique pose des défis nouveaux et urgents."