"Priez en solidarité" pour la libération des prêtres, de la religieuse et d'autres personnes en captivité : Un évêque au Cameroun

Il implore les vicaires généraux au Cameroun "d'appeler tous les prêtres de vos diocèses respectifs à prier en solidarité pour leur libération."

Mgr Nfon demande aux Vicaires généraux "d'appeler tous les prêtres de vos diocèses respectifs à se joindre aux prêtres et aux fidèles laïcs du diocèse de Mamfe en particulier, et de la province ecclésiastique de Bamenda en général, pour offrir une intention de messe chacun, pour la libération de nos confrères, de la religieuse et des trois fidèles sains et saufs".

Dans une interview accordée à ACI Afrique le mois dernier, l'archevêque de Bamenda a déclaré que les personnes à l'origine des enlèvements exigeaient une rançon d'environ 100 000 dollars américains pour libérer les neuf personnes enlevées.

"Ceux qui ont enlevé ces personnes et mis le feu à l'église ne demandent qu'une rançon", a déclaré Mgr Andrew Nkea Fuanya à ACI Afrique lors de l'interview du 21 septembre, ajoutant que les personnes à l'origine des enlèvements avaient revu la rançon à la baisse pour la ramener "quelque part autour de 50 000 USD, mais nous n'avons même pas un dollar à payer pour ce genre de choses".

Selon Mgr Nkea, les ravisseurs, qui prétendent être des combattants séparatistes, "voient l'Église comme une cible facile pour pouvoir gagner de l'argent".

"Mais l'Église n'a pas d'argent pour payer une rançon", a déclaré à ACI Afrique l'Ordinaire du lieu de Bamenda qui a commencé son ministère épiscopal dans le diocèse de Mamfe au Cameroun en tant qu'évêque coadjuteur en août 2013.

Dans un communiqué publié le 21 septembre, l'Ordinaire du lieu du diocèse de Mamfe, Mgr Aloysius Fondong Abangalo, a lancé un appel à la prière pour la libération des neuf personnes enlevées.

Mgr Abangalo a dénoncé les événements du 16 septembre, déclarant qu'ils avaient "porté un coup très dur à notre Église".

L'évêque camerounais de 49 ans a exhorté le peuple de Dieu dans son siège épiscopal à "ne pas perdre de vue ce que notre foi enseigne, à savoir qu'étant le corps du Christ, nous devons avoir notre part de souffrances et de persécutions - c'est exactement ce que l'Église traverse à notre époque".