Les comités directeurs nationaux ont travaillé sur le thème "Construire des ponts de foi à travers le continent" afin d'offrir aux étudiants universitaires les ressources dont ils ont besoin pour s'engager avec le Saint-Père.
Les comités devaient aider chaque université locale à mettre en place les cohortes de jeunes sur la base des principes et des critères fournis par les coordinateurs de l'initiative.
Une lettre adressée à ceux qui ont été sélectionnés pour faire partie des différents comités de pilotage précise que "votre rôle consistera également à encadrer les cohortes et à organiser la conversation synodale nationale virtuelle avec les cohortes de jeunes sélectionnées dans votre pays".
"Vous êtes également attendus pour rejoindre le Saint-Père, le Pape François, lors de sa conversation synodale virtuelle avec les étudiants des universités catholiques africaines à la Toussaint (Journée de la Jeunesse Africaine, 2022)," les membres des comités ont été informés dans une note conceptuelle qui a été partagée avec ACI Afrique.
Le Père Stan a décrit l'engagement envisagé du Pape François avec la jeunesse dans les universités catholiques africaines comme "un moment kairotique pour le peuple de Dieu en Afrique", ajoutant que le projet de coordination établi, est une tentative de concevoir et de soutenir les structures locales, nationales et continentales pour réaliser les rêves des jeunes catholiques africains à travers la rencontre papale.
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"Cette initiative vise à utiliser ce moment spécial de rencontre entre le pape François et les jeunes Africains pour créer des ressources pour les ministères de la jeunesse en Afrique, en particulier dans les universités catholiques et autres instituts supérieurs ; ouvrir des espaces pour écouter les jeunes catholiques en Afrique à travers les sessions d'écoute locales, nationales et continentales qui auront lieu avant et après la rencontre papale", a déclaré le membre du clergé du diocèse d'Awgu au Nigeria.
Sept étapes ont été mises en place pour guider les conversations synodales virtuelles des jeunes avant la rencontre papale du 1er novembre.
La première étape a été la formation de comités de pilotage nationaux chargés d'organiser les cohortes de jeunes universitaires, d'encadrer les jeunes, de modérer les conversations par cohorte et les conversations nationales, tout en fournissant aux cohortes les ressources dont elles ont besoin pour une expérience synodale efficace.
Les organisateurs de l'initiative ont souligné la nécessité de faire de la rencontre un "effort centré sur les étudiants et dirigé par les universités pour enseigner et nourrir les vertus de la synodalité chez les étudiants".
Le père Stan fait référence aux idées du professeur Peter Jones, qui a coordonné la conversation entre l'Amérique du Nord/l'Amérique latine et le pape François, lorsqu'il a déclaré : "Il s'agit d'une initiative universitaire centrée sur les étudiants, qui est adjacente et contribue indirectement au Synode en ce moment, mais qui perdurera au-delà d'octobre 2023. Notre grand espoir était que nous préparions le terrain pour des engagements internationaux plus profonds parmi les étudiants et les jeunes sur le long terme et d'une manière qui les enseigne en partie par l'expérience d'un processus de type synodal."
La deuxième étape de l'initiative a consisté à former des cohortes de 15 à 30 étudiants dans les universités catholiques de chaque pays d'Afrique.
Les coordinateurs de l'initiative ont annoncé que pour les six premiers mois de l'initiative, les étudiants seraient sélectionnés dans des pays où il existe des personnes de terrain et des animateurs de jeunesse. Il s'agit de la Côte d'Ivoire, de la République démocratique du Congo (RDC), du Kenya, du Nigeria, du Soudan du Sud, de l'Ouganda et de la Zambie.
"D'autres cohortes seront créées dans d'autres pays d'Afrique au fur et à mesure du déroulement du projet", a déclaré le père Stan dans la note qu'il a partagée avec ACI Afrique.
Les étudiants universitaires qui seront sélectionnés pour l'initiative sont ceux qui ont des qualités de leadership démontrables et qui sont "engagés dans leur foi de manière reconnaissable", a déclaré le père Stan.
Il a ajouté : "Nous sommes particulièrement intéressés par les jeunes influenceurs, ceux qui, même à ce stade de leur vie, ont déjà une empreinte numérique positive et influente. Il s'agit de jeunes étudiants universitaires déjà dotés de compétences en marketing social qui peuvent être exploitées pour mener à bien l'agenda et le plan pastoral du pape François et des églises locales en Afrique pour l'évangélisation des jeunes par les jeunes, et la transformation des jeunes par des plans pastoraux et un accompagnement adéquats."
Dans la troisième étape, environ cinq évêques ont été sélectionnés dans chaque pays pour servir de partenaires de conversation épiscopaux pour les conversations synodales nationales sur la jeunesse numérique.
Ensuite, des sessions d'écoute synodales nationales sur la jeunesse numérique ont été organisées entre tous les membres de la cohorte des universités respectives, les partenaires de conversation épiscopaux et les comités de pilotage nationaux.
L'étape suivante est la session d'écoute synodale continentale panafricaine sur la jeunesse numérique entre les représentants des cohortes des sept pays et les partenaires de conversation épiscopaux choisis dans les sept pays participants.
À la fin de la session d'écoute de la cinquième étape, les questions et les expériences qui seront partagées avec le pape François seront rassemblées et envoyées au bureau de coordination au Vatican au moins deux semaines avant la rencontre avec le pape François.
La sixième étape sera la session d'écoute entre le pape François et les représentants des cohortes des sept pays, les comités de pilotage des sept pays et certains évêques africains.
Participeront également à cette session d'écoute les membres de l'équipe de coordination du Vatican, ainsi que le consultant en coordination, le professeur Peter Jones et son équipe d'Amérique du Nord et d'Amérique latine.
Dans la phase finale, les participants au dialogue seront appelés à ramener les fruits de cet exercice d'écoute dans les universités pour qu'ils soient mis en œuvre comme les fruits de la délibération.
Ils devront également poursuivre le travail avec les différentes commissions nationales de la pastorale des jeunes et le département de l'éducation catholique des différentes conférences nationales des évêques catholiques, des diocèses et des ordres religieux, ainsi que des aumôneries universitaires.
Les participants aux conversations devront également élargir les cohortes initiales dans chaque université parmi d'autres initiatives qui émergeront de la rencontre papale.
Le père Stan a noté que la conversation et la consultation seront de nature synodale, et a expliqué que "les cohortes à chaque étape de la conversation rapporteront à leurs pairs dans leurs universités respectives les fruits de la conversation".
"L'espoir est que cet élan de va-et-vient suscite un certain intérêt pour les thèmes, les sujets et les questions émergeant des expériences vécues par les jeunes Africains, de leur contexte unique et de leurs joies, peines et rêves quotidiens", a-t-il déclaré.
Le père Stan a ajouté : "On espère également qu'il inspirera l'émergence de processus et de programmes qui pourraient renforcer l'expérience ecclésiale des jeunes et leur leadership en matière de foi dans l'académie catholique et au-delà."
Le prêtre catholique qui dirige African Catholic Voices, une plateforme où les catholiques africains partagent leurs expériences de foi, a noté que les conversations synodales des jeunes seront diffusées en direct sur plusieurs plateformes de médias sociaux et dans les médias catholiques locaux.