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Journée mondiale de l'alimentation, une entité catholique met en avant les mesures visant à mettre fin à la faim en Afrique

À l'approche de l'événement annuel de la Journée mondiale de l'alimentation (JMA), le 16 octobre, la direction de l'agence de développement des évêques catholiques d'Irlande, Trócaire, a mis en avant des mesures visant à mettre fin à la faim dans le monde, y compris en Afrique.

Dans un rapport du jeudi 13 octobre, les responsables de Trócaire font référence à des initiatives en Afrique subsaharienne qui impliquent l'utilisation d'approches agroécologiques pour stimuler l'agriculture.

Les approches agroécologiques, expliquent-ils, "prennent en compte les écosystèmes naturels et la plantation d'une diversité de cultures pour stimuler la résilience et la durabilité du système agricole dans son ensemble."

"Des preuves tirées des projets de Trócaire en... Afrique subsaharienne confirment comment les approches agroécologiques soutiennent le droit des personnes à une alimentation adéquate et renforcent la résilience des agriculteurs (pouvoir commercial sociopolitique et économique) face au changement climatique et à d'autres chocs", affirment les responsables de l'entité catholique irlandaise.

Il est nécessaire d'augmenter les investissements dans l'agriculture au niveau mondial "par le biais de l'aide au développement d'outre-mer et au niveau national" afin de mettre fin à la faim, disent-ils encore, et ils ajoutent : "Les pays riches devraient également allouer des taux beaucoup plus élevés de financement climatique, car des ressources importantes sont nécessaires pour s'adapter aux effets négatifs et réduire les impacts d'un climat changeant."

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Dans le rapport d'octobre, les responsables de Trócaire affirment que l'augmentation des investissements dans l'agriculture devrait être "sans distorsion du marché" et devrait également "promouvoir l'équité sociale et la durabilité."

Les responsables de l'entité catholique affirment qu'il est nécessaire d'embrasser la réduction des risques de catastrophe qui implique la protection des moyens de subsistance.

"Une partie cruciale du travail de Trócaire consiste à aider les gens à se protéger, à protéger leurs moyens de subsistance et leurs biens contre les chocs et les catastrophes, y compris celles liées au climat, à la politique, aux conflits, aux épidémies, aux perturbations économiques et financières", ajoutent-ils.

Pour renforcer l'agriculture dans le monde, y compris en Afrique, les responsables de Trócaire recommandent "une surveillance active menée localement, des mesures d'alerte précoce et des mesures infrastructurelles telles que le renforcement des maisons."

Attirant l'attention sur la crise humanitaire qui sévit dans certaines régions d'Afrique dans un contexte de sécheresse sans précédent, les dirigeants de Trócaire déclarent : "Dans la Corne de l'Afrique et en Afrique de l'Est, les agriculteurs sont confrontés à une cinquième saison consécutive de sécheresse, aggravée par la récente hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant due à la guerre en Ukraine."

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Trócaire ajoute, en référence au Programme alimentaire mondial (PAM), "Les récoltes continuant à être mauvaises et le bétail étant anéanti, on estime que 7,2 millions de personnes se réveillent affamées chaque jour dans le sud et le sud-est de l'Éthiopie".

En Somalie, disent-ils, "la situation est si mauvaise que la famine pourrait être déclarée dans certaines parties du pays dans les semaines à venir."

Dans le rapport du 13 octobre, l'hygiène et l'assainissement sont également présentés comme des défis. Les responsables de l'agence de développement international des évêques catholiques d'Irlande déclarent : "L'un des principaux objectifs du programme de santé de Trócaire est de veiller à ce que les gens aient accès à une eau propre et sûre et à des services d'hygiène et d'assainissement adéquats."

En abordant le problème de la faim dans le monde, y compris en Afrique, les responsables de Trócaire affirment que la question du genre doit être prise en compte dans la lutte pour la stabilité économique.

"Trócaire s'efforce de combler ce fossé entre les sexes en aidant les femmes à contrôler les ressources nécessaires pour nourrir leurs familles, cultiver des aliments nutritifs, développer leurs entreprises et participer à des rôles de direction dans les systèmes alimentaires et agricoles", disent-ils, faisant référence à une initiative en Sierra Leone.

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Ils se disent conscients de la sécheresse et de la faim en Somalie et affirment que le soutien aux réfugiés et aux personnes déplacées à l'intérieur du pays (PDI) par le biais de programmes visant à promouvoir l'agriculture pourrait être un moyen de relever les défis.

"Les programmes de Trócaire répondent aux besoins immédiats des personnes contraintes de fuir leur foyer par des transferts d'argent, la distribution de nourriture et l'accès aux services de santé", indiquent-ils dans le rapport du 13 octobre.

Les responsables de l'entité catholique ajoutent : "Trócaire propose également des interventions précoces qui consistent à fournir de la nourriture aux enfants avant qu'ils ne souffrent de malnutrition aiguë, et à travailler avec leurs familles pour construire une résilience à long terme."

La JMA a été créée par les Nations unies (ONU) en 1945 pour commémorer la fondation de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Cette année, le thème de la JMA est "Une alimentation sûre aujourd'hui pour un avenir sain". Selon le PAM, ce thème souligne le fait que "la production et la consommation d'aliments sains présentent des avantages immédiats et à long terme pour les populations, la planète et l'économie."

Silas Isenjia