"Saint Augustin, grand chercheur de la vérité, l'avait compris rien qu'en relisant sa vie, en y notant les pas silencieux et discrets, mais incisifs, de la présence du Seigneur."
Le pape a souligné un passage du livre 10 des Confessions d'Augustin, où le docteur de l'église écrit :
" Tardivement je t'ai aimée, ô Beauté toujours ancienne, toujours nouvelle, tardivement je t'ai aimée. Tu étais en moi, mais j'étais dehors, et c'est là que je t'ai cherchée. Dans mon manque de beauté, j'ai plongé dans les belles choses que tu as créées. Tu étais avec moi, mais je n'étais pas avec toi".
Les paroles de saint Augustin sont une invitation à "cultiver une vie intérieure afin de trouver ce que tu cherches", a observé le pape.
Le pape François a déclaré que réfléchir à sa propre histoire signifie également reconnaître la présence d'"éléments toxiques" dans son passé et comment éviter de répéter les erreurs.
"Le discernement est la lecture narrative des bons moments et des moments sombres, des consolations et des désolations que nous expérimentons au cours de notre vie. Dans le discernement, c'est le cœur qui nous parle de Dieu, et nous devons apprendre à comprendre son langage", a-t-il déclaré.
Le pape a recommandé d'étudier la vie des saints pour aider à reconnaître comment Dieu agit dans la vie d'une personne.
"Parce que le style de Dieu est discret", a-t-il dit. "Dieu aime être caché, discret. Il n'impose pas ; c'est comme l'air que nous respirons - nous ne le voyons pas mais il nous permet de vivre, et nous ne nous en rendons compte que lorsqu'il manque."
Des pèlerins venus d'Haïti, d'Indonésie, de Croatie, de Pologne, d'Irlande, du Danemark, de Norvège, de Belgique, du Canada, des États-Unis, de Suisse et de la République démocratique du Congo étaient présents sur la place Saint-Pierre pour la sixième audience générale du pape consacrée au thème du discernement personnel.
