Les étudiants africains se solidarisent avec le pape François pour relever les défis de la jeunesse

Dans ses sentiments, le Père Bueya a fait écho au message de l'évêque Matthew Hassan Kukah qui, le 20 octobre, a dit aux étudiants de l'université que leur participation au Synode sur la synodalité est "un temps de révélation" et non un moment pour se lamenter.

"Ce ne devrait pas être un moment de lamentation, mais un moment de révélation", a déclaré l'évêque Kukah lors de la conversation synodale virtuelle du 20 octobre qui a vu des étudiants universitaires d'Afrique partager leurs préoccupations et leurs défis dans l'Église.

L'engagement virtuel entre les étudiants universitaires africains et les évêques catholiques faisait partie des préparatifs en cours pour le dialogue du 1er novembre entre le pape François et les jeunes des pays africains sur le Synode qui a été prolongé jusqu'en octobre 2024.

L'objectif du dialogue papal prévu avec les étudiants universitaires africains est de stimuler la participation des jeunes aux conversations synodales et de les inciter à s'engager pleinement dans la "vie de l'Église et de la société".

Les organisateurs du projet PACTPAN, qui travaille avec des comités de pilotage dans divers pays africains, ont organisé deux répétitions du dialogue papal afin de préparer ceux qui participeront aux conversations à une expérience sans faille.

La première répétition, le mardi 25 octobre, a réuni les cohortes d'étudiants de certains pays africains, tandis que la répétition du 26 octobre rassemblera les membres de l'équipe de coordination du Vatican, ainsi que le consultant de coordination, le professeur Peter Jones de l'Université Loyola de Chicago et son équipe d'Amérique du Nord et d'Amérique latine.

L'objectif des répétitions, a déclaré le père Bueya à ACI Afrique, est de doter les participants des outils de communication nécessaires avant le dialogue afin "d'éviter toute surprise".

"Il s'agira d'une interaction virtuelle et nous n'excluons pas les défis tels que l'organisation de chacun et le bon déroulement de son rôle. Nous souhaitons préparer tous les intervenants afin qu'ils sachent quand parler et à quel moment intervenir en cas de contestation de l'orateur. Nous voulons minimiser les surprises ce jour-là", a-t-il déclaré.

Le prêtre catholique congolais a ajouté : "Nous reconnaissons que l'un des défis auxquels les pays africains sont confrontés est la connectivité Internet et même l'électricité. Cela peut constituer un véritable défi pour notre interaction, puisque des personnes s'exprimeront depuis différents endroits et non depuis un lieu central. Nous essayons de faire en sorte de limiter ce défi."

Neuf questions ont été identifiées, soulignant les principaux défis des pays africains. Le pape François devra répondre à chacun de ces défis et proposer des réflexions et des conseils aux jeunes.

La session d'écoute du 1er novembre entre le pape François et les représentants des cohortes des sept pays est la sixième étape du projet PACTPAN intitulé "Building Bridges Across Africa" : Une rencontre synodale entre le pape François et des étudiants universitaires".

Participeront également à la session d'écoute les comités de pilotage des sept pays et certains évêques catholiques d'Afrique. Les pays concernés par ce projet pilote de six mois sont la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo (RDC), le Kenya, le Nigeria, le Soudan du Sud et la Zambie.

Au cours de la septième et dernière étape, les participants au dialogue seront appelés à ramener les fruits de cet exercice d'écoute dans leurs universités respectives pour qu'ils soient mis en œuvre en tant que fruits de la délibération.