La voie de la synodalité inspire le ministère de l'évangélisation dans le futur : Un archevêque en Afrique du Sud

Il a poursuivi sa réflexion sur les fruits de la synodalité dans son siège épiscopal et dans toute l'Église. Il a déclaré : "Le processus du synode nous a aidés à réfléchir à la vie de l'Église dans le monde et à la vie de l'Église du Cap."

"Nous avons pris conscience, à travers le processus, du fait que nous sommes "Église ensemble" - avec des rôles différents, c'est vrai, mais que l'Église est vraiment Église lorsque nous sommes ensemble en tant que personnes, religieux et clergé, priant ensemble, s'écoutant les uns les autres, dialoguant et discernant les signes des temps et notre réponse à ceux-ci", a déclaré Mgr Brislin lors de l'événement du 19 novembre.

Le 16 octobre, le pape François a prolongé le synode sur la synodalité jusqu'en 2024 "afin d'avoir une période de discernement plus détendue."

"Les fruits du processus synodal en cours sont nombreux, mais pour qu'ils arrivent à pleine maturité, il est nécessaire de ne pas se presser", a déclaré le Saint-Père lors de son discours de l'Angélus.

Dans sa déclaration du 19 novembre obtenue par ACI Afrique, Mgr Brislin a exhorté les membres du CPP en formation à adopter une "organisation des efforts" afin d'accomplir plus efficacement les tâches, y compris celle de l'évangélisation.

"Pour être efficaces, nous devons nous structurer afin de nous donner les moyens d'être aussi performants et efficaces que possible", a déclaré l'archevêque de 66 ans qui a débuté son ministère épiscopal dans le diocèse de Kroonstad en Afrique du Sud en janvier 2007.

L'archevêque sud-africain a déclaré que l'efficacité au niveau de l'archidiocèse peut être atteinte grâce à des structures organisationnelles qui commencent au niveau de la paroisse locale.

"On demande à chaque paroisse d'aborder les priorités et les politiques de l'archidiocèse. Sur le plan organisationnel, les portefeuilles sont devenus le moyen d'y parvenir", a-t-il déclaré.

L'archevêque sud-africain a souligné la valeur de l'unité dans la compréhension de la structure de l'Église, en déclarant : "Bien que nous soyons "l'Église locale", c'est-à-dire l'Église de l'archidiocèse du Cap, nous ne sommes pas déconnectés du Corps du Christ, l'Église universelle".

Il a poursuivi : "Nous ne pouvons jamais nous séparer de ce Corps, et nous ne pouvons pas non plus nous séparer de l'Église d'Afrique australe alors que nous travaillons en communion les uns avec les autres en tant que région d'Afrique australe."

Mgr Brislin a déclaré que, même si d'autres priorités peuvent surgir et que l'Église doit s'en occuper, le rôle premier de l'évangélisation ne doit jamais être négligé.

"Ce qui doit rester commun à toutes les questions que nous abordons et, en fait, à toutes les entreprises, c'est l'évangélisation. Tout, y compris l'utilisation des finances, est censé être ordonné à l'évangélisation et à la diffusion de l'Évangile", a-t-il déclaré.

L'évangélisation doit toujours "rester enracinée dans l'Écriture et dans la Tradition de l'Église, les enseignements qui ont été transmis à travers les générations", a déclaré l'archevêque de Capetown.

Le porte-parole de la SACBC a ajouté : "L'évangélisation doit également rester enracinée dans notre vie spirituelle où Dieu est au centre de chacune de nos vies. Dieu doit être au centre de nos communautés, de nos liturgies (et non le prêtre, ou les ministres, ou le chœur)."

Mgr Brislin a poursuivi sa réflexion sur la nature universelle du peuple de Dieu, en disant : "L'Église est vaste et diverse à tous les niveaux de la société et à tous les niveaux de dons - nous nous rassemblons en tant que personnes de personnalités, de cultures, de langues, de couleurs et de teintes, de modes de vie et d'expériences très différents."

"Les dons de l'Esprit Saint de Dieu sont divers et très répandus", a-t-il souligné lors de l'événement du 19 novembre.