Le Nigeria a besoin de dirigeants capables de gérer "très bien" la diversité culturelle et religieuse : Un archevêque

Selon lui, le manque d'attention portée à la diversité culturelle et religieuse de la nation la plus peuplée d'Afrique est à l'origine de "l'agitation pour l'autodétermination."

"Si un candidat ou un parti politique ignore la sensibilité des autres, je pense qu'il leur envoie un message", déclare l'archevêque de 62 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en mai 2003 en tant qu'évêque du diocèse de Maiduguri au Nigeria.

Dans le rapport, l'archevêque Ndagoso affirme en outre que les défis, que les Nigérians connaissent depuis 2015, proviennent de dirigeants qui refusent d'embrasser la diversité, et exhorte l'électorat à voter pour des candidats politiques soucieux de la diversité du pays lors des élections générales du 25 février 2023.

"Tout candidat qui ne se soucie pas de notre sensibilité religieuse, pourquoi devrions-nous voter cette personne au pouvoir ? C'est un gaspillage de voix", aurait déclaré le chef de l'Église catholique, à la tête de l'archidiocèse de Kaduna depuis novembre 2007.

Il ajoute que les candidats politiques en lice pour le leadership dans la nation ouest-africaine "doivent donner à chaque Nigérian un sentiment d'appartenance et ce qui se passe actuellement ne donne pas à chaque Nigérian un sentiment d'appartenance".

Dans le rapport, l'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse de Kaduna déplore également les difficultés économiques du pays, affirmant que "de nombreux Nigérians mangent à peine deux repas carrés par jour."

Mgr Ndagoso exhorte également le gouvernement dirigé par Muhammadu Buhari à relever le défi de l'insécurité dans le pays.