Cet homme de 71 ans, originaire de Johannesburg, en Afrique du Sud, a été président de l'Institut universitaire européen de Florence et est l'auteur de nombreux ouvrages sur le droit constitutionnel et international ainsi que sur les droits de l'homme.
Dans son livre "Une Europe chrétienne : An Exploratory Essay", l'universitaire a inventé le terme de christophobie, un phénomène sur lequel le biographe du pape George Weigel a beaucoup écrit.
Notant que Weiler est le premier adepte de la foi juive à recevoir le prestigieux prix Ratzinger, le pape François a fait remarquer qu'un objectif du "travail théologique personnel de Benoît XVI avait été, dès le début, de partager et de promouvoir toutes les étapes de réconciliation entre chrétiens et juifs franchies depuis le Concile".
Les lauréats du prix Ratzinger de l'année dernière étaient Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz et Ludger Schwienhorst-Schönberger.
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Les candidats au prix sont choisis par le comité scientifique de la Fondation Ratzinger et présentés au pape, qui approuve les lauréats.
Depuis 2011, le prix Ratzinger est décerné chaque année à deux ou trois chercheurs. Les membres du comité scientifique sont nommés par le pape.
Jusqu'à récemment, il s'agissait des cardinaux Angelo Amato, préfet émérite de la Congrégation pour les causes des saints, Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, Luis Ladaria, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, et Rudolf Voderholzer, évêque de Ratisbonne, en Bavière (Allemagne). Le président de l'Institut du pape Benoît XVI, Mgr Salvatore Fisichella, a remplacé le cardinal Amato.