"Rêvons d'un nouveau Burkina Faso dans lequel l'avenir des jeunes, leurs inquiétudes et leurs aspirations sont pris en compte", déclare le Cardinal burkinabé.
Faisant référence à la fête de la Nativité du Seigneur, le cardinal Ouédraogo pose la question suivante : "Que peut résoudre la naissance d'un enfant face à des situations dramatiques, face au terrorisme, face à la menace nucléaire, face à l'arrogance et à la violence des puissants, des hommes ?"
Ces questions, dit-il, "touchent au sens même de la vie comme aventure de la solidarité et à la politique comme service."
"A l'exemple de notre Seigneur Jésus-Christ qui est venu servir et donner sa vie pour la multitude, toute autorité et tout pouvoir dans ce monde n'est rien d'autre qu'un service, un don total de soi pour le bien de tous, pour le bien commun", ajoute-t-il.
Le cardinal Ouédraogo ajoute : "Noël est aussi l'espérance d'un monde nouveau."
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"Nous avons tous besoin de mettre notre confiance et notre espérance en Dieu qui, face au grand mal du monde, nous donne une réponse en envoyant son Fils unique Jésus, qui vient parmi les hommes en apportant l'Espérance et la Joie : la joie d'une famille, où chacun est aimé et soigné, en commençant par les plus faibles, les plus malheureux", ajoute-t-il.
"Le plus beau cadeau de Noël que le Seigneur puisse nous offrir est la Paix", souligne le cardinal, avant d'ajouter : "Nous sommes tous appelés à ouvrir la porte de notre cœur à cette lumière, à devenir enfants de Dieu."
Il note que "notre kalachnikov puissante et efficace de réponse à la radicalisation et à l'extrémisme violent est la prière, accompagnée des efforts de tous, notamment le dialogue, la tolérance et l'amour mutuel."
Le cardinal Ouédraogo appelle à des "célébrations festives dignes", exhortant le peuple de Dieu au Burkina Faso à célébrer dans "la sobriété et la solidarité".
Il poursuit en plaidant "pour le partage, pour la mobilisation des ressources et pour la prise de mesures urgentes en faveur des populations en détresse."
"A cet égard, dans chaque paroisse et institution de notre archidiocèse, la première collecte des fêtes de fin d'année sera faite au profit des personnes déplacées, des veuves et orphelins et des pauvres", indique le chef de l'église catholique.
Le cardinal, âgé de 77 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en novembre 1996 en tant qu'évêque du diocèse de Ouahigouya au Burkina Faso, note qu'un "sens de la responsabilité doit guider chaque Burkinabé, en particulier les responsables des organisations de la société civile".
"La situation dans notre pays est déjà alarmante, volatile et très précaire", déclare le cardinal Ouédraogo, et ajoute : "N'ajoutons pas aux problèmes qui existent déjà, mais travaillons tous à renforcer la sécurité et la stabilité."
Il ajoute : "Tous les citoyens doivent comprendre que notre ennemi commun est la menace terroriste, la violence, le mal, et non les personnes, les religions, les ethnies."
Réfléchissant à la situation de la jeunesse burkinabè, l'Ordinaire du lieu de l'archidiocèse de Ouagadougou déclare : "Les jeunes sont le présent et l'avenir d'une nation."
"Rêvons d'un nouveau Burkina Faso dans lequel l'avenir des jeunes, leurs inquiétudes et leurs aspirations sont pris en compte", déclare le Cardinal burkinabé.
Faisant référence à la fête de la Nativité du Seigneur, le cardinal Ouédraogo pose la question suivante : "Que peut résoudre la naissance d'un enfant face à des situations dramatiques, face au terrorisme, face à la menace nucléaire, face à l'arrogance et à la violence des puissants, des hommes ?"
Ces questions, dit-il, "touchent au sens même de la vie comme aventure de la solidarité et à la politique comme service."
"A l'exemple de notre Seigneur Jésus-Christ qui est venu servir et donner sa vie pour la multitude, toute autorité et tout pouvoir dans ce monde n'est rien d'autre qu'un service, un don total de soi pour le bien de tous, pour le bien commun", ajoute-t-il.
Le cardinal Ouédraogo ajoute : "Noël est aussi l'espérance d'un monde nouveau."
"Nous avons tous besoin de mettre notre confiance et notre espérance en Dieu qui, face au grand mal du monde, nous donne une réponse en envoyant son Fils unique Jésus, qui vient parmi les hommes en apportant l'Espérance et la Joie : la joie d'une famille, où chacun est aimé et soigné, en commençant par les plus faibles, les plus malheureux", ajoute-t-il.
"Le plus beau cadeau de Noël que le Seigneur puisse nous offrir est la Paix", souligne le cardinal, avant d'ajouter : "Nous sommes tous appelés à ouvrir la porte de notre cœur à cette lumière, à devenir enfants de Dieu."
Il note que "notre kalachnikov puissante et efficace de réponse à la radicalisation et à l'extrémisme violent est la prière, accompagnée des efforts de tous, notamment le dialogue, la tolérance et l'amour mutuel."
Le cardinal Ouédraogo appelle à des "célébrations festives dignes", exhortant le peuple de Dieu au Burkina Faso à célébrer dans "la sobriété et la solidarité".
Il poursuit en plaidant "pour le partage, pour la mobilisation des ressources et pour la prise de mesures urgentes en faveur des populations en détresse."
"A cet égard, dans chaque paroisse et institution de notre archidiocèse, la première collecte des fêtes de fin d'année sera faite au profit des personnes déplacées, des veuves et orphelins et des pauvres", indique le chef de l'église catholique.
Il implore : "Que le Prince de la Paix qui vient à Noël bénisse et protège le Burkina Faso, l'Afrique et le monde entier de tout mal."