Le cardinal, qui a débuté son ministère épiscopal en janvier 1983 en tant qu'évêque auxiliaire du diocèse d'Ilorin, au Nigeria, a souligné la nécessité pour toutes les parties de préserver l'intégrité des élections, en déclarant : "Tous, qu'ils soient au gouvernement ou non, devraient s'abstenir de truquer ou de provoquer des violences ; ils ne devraient pas le faire ; ils devraient permettre à ces élections de se dérouler de manière libre et équitable".
"Pour le bien de la paix, il y aura de graves répercussions si quelqu'un ne permet pas des élections libres et équitables. Les affaires ne seront plus comme d'habitude", a-t-il déclaré lors de l'événement du 7 janvier, avant d'ajouter : "Avec les aspirations actuelles du peuple à un pays meilleur, les élections ne seront plus comme d'habitude."
Dans le rapport du 8 janvier publié par le Nigeria Catholic Network (NCN), le cardinal nigérian aurait appelé le peuple de Dieu dans la nation ouest-africaine à s'élever contre toute malversation électorale.
"Je veux que les Nigérians sachent qu'ils ne peuvent plus se taire tout le temps, en espérant que les choses vont changer ; que Dieu fera des miracles", a déclaré le cardinal Onaiyekan.
Il a déclaré que son message visait à faire comprendre aux politiciens que l'humeur actuelle des Nigérians ne tolère pas les élections truquées.
Il a exhorté les politiciens nigérians à craindre Dieu dans leur pratique politique, en déclarant : "Même si personne ne pose de questions, Dieu en posera et il a sa façon de le faire."
En septembre de l'année dernière, 18 candidats en lice pour la présidence du Nigeria ont lancé leur campagne nationale avant les élections générales qui verront les électeurs de la nation la plus peuplée d'Afrique voter également pour les membres de la Chambre des représentants et du Sénat.
Ahmed Tinubu, ancien gouverneur de l'État de Lagos et candidat du parti au pouvoir, All Progressives Congress (APC), Atiku Abubakar, candidat du parti démocratique des peuples (PDP), et Peter Obi, ancien vice-président et candidat du parti travailliste, sont parmi les candidats en lice pour la présidence.
L'élection des gouverneurs des États de la nation ouest-africaine est prévue pour le 11 mars 2023.