Selon les évêques, les élections pourraient offrir aux Nigérians un "nouveau souffle" et les inciter à voter en masse

Les élections présidentielles et nationales du Nigeria devraient avoir lieu le 25 février, tandis que les élections des gouverneurs sont prévues pour le 11 mars.

Dans leur déclaration signée par l'archevêque Alfred Adewale Martins de l'archidiocèse de Lagos et l'évêque Francis Adesina du diocèse d'Ijebu-Ode, les dirigeants de l'Église catholique soulignent également la nécessité de la paix avant, pendant et après les élections.

Ils affirment que les candidats politiques du pays semblent aller à l'encontre des termes de l'accord de paix de 2022 dans lequel ils se sont engagés à maintenir l'harmonie pendant la période électorale.

"Nous constatons avec regret que certains d'entre eux ne semblent pas adhérer aux termes de l'accord de paix qu'ils ont signé, étant donné les cas croissants de violence à motivation politique dans le pays", disent-ils.

S'ils ne sont pas contrôlés, disent les évêques catholiques, les candidats politiques "sont capables de tronquer le processus électoral".

"Nous appelons donc les dirigeants de tous les partis politiques à honorer l'accord qu'ils ont signé en demandant à leurs partisans de s'abstenir de toute violence et de toute forme d'agression politique, et d'adhérer strictement aux dispositions de la loi électorale nouvellement promulguée", disent-ils.

Les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Lagos exhortent également les agents des forces de l'ordre et les fonctionnaires des autres agences gouvernementales du Nigeria à "travailler avec assiduité et impartialité pour garantir que la paix règne dans le pays avant, pendant et après les processus électoraux".