Le président du Malawi salue "l'énorme impact socio-économique" de l'Église catholique

"Son Excellence Gallone s'est engagé, au nom de l'Église, à continuer de collaborer avec mon gouvernement et le peuple du Malawi pour améliorer les moyens de subsistance au niveau des ménages, des communautés et du pays", a déclaré le président Chakwera.

Pendant ce temps, les membres de la Conférence épiscopale du Malawi (ECM) ont lancé la politique de sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables.

Dans son message partagé avec ACI Afrique vendredi 3 février, le président de l'ECM, l'archevêque George Desmond Tambala, a déclaré que l'initiative qui vise à protéger les mineurs et les adultes vulnérables dans le pays fait partie de la mission intégrale de l'Église catholique.

En plus d'être la mission de l'Église, l'archevêque Tambala a déclaré que l'initiative indique l'engagement des évêques catholiques à protéger les enfants et les adultes vulnérables contre les abus.

L'Ordinaire local de l'archidiocèse de Lilongwe a mis en garde ceux qui encouragent les abus contre les enfants et les adultes, en déclarant que "l'Église ne protégera personne impliqué dans une quelconque forme d'abus contre les enfants et les adultes vulnérables."

L'archevêque Tambala a déclaré que si de tels vices se produisent, "les procédures de signalement ont été correctement indiquées dans la politique afin de traiter" les auteurs en conséquence.

"La politique est un outil d'orientation pour l'Église sur les questions de sauvegarde et toutes les églises et institutions catholiques comme les écoles, les hôpitaux et les organisations devraient l'utiliser pour assurer la sécurité des enfants et des adultes vulnérables", a déclaré l'archevêque Tambala.

Le Malawi a été sous les feux de la rampe à la suite de cas d'abus impliquant des personnes vulnérables, notamment des personnes âgées et des albinos.

Dans leur déclaration de décembre dernier, les responsables de la Commission catholique pour la justice et la paix (CCJP) du pays ont condamné le regain de violence à l'encontre des personnes atteintes d'albinisme et des personnes âgées.

"Les violations des droits de l'homme à l'encontre des personnes atteintes d'albinisme dans le pays sont un phénomène bien documenté depuis que le Malawi a commencé à enregistrer officiellement les cas d'attaques, d'enlèvements et d'assassinats de ce groupe vulnérable vers 2013/2014", ont-ils déclaré.

Les responsables de l'entité de l'ECM ont plaidé pour des " interventions stratégiques bien pensées dans les sphères de la sécurité, de la protection et de l'accès à la justice ", qui, selon eux, devraient être " conçues et financées de manière appropriée et adéquate " pour apporter une solution durable au problème.