L'évêque catholique, qui aura 59 ans le 18 février, ajoute que les principes de protection de la famille et de la dignité du travail doivent être pris en compte lors du choix des candidats politiques.
Les autres qualités à prendre en compte sont "l'appel à la communauté et à la participation, la centralité de la famille, la dignité du travail et les droits des travailleurs, les principes de solidarité et de subsidiarité, et l'engagement en faveur de la gestion de l'environnement", déclare Mgr Gobal.
Il exhorte l'électorat nigérian à faire attention à qui il vote, car "les qualités de nos dirigeants sont souvent le reflet de nos qualités en tant que peuple" et "nos fonctionnaires symbolisent les valeurs du peuple qui les élit."
Le chef de l'Église catholique, qui est à la tête du diocèse de Pankshin au Nigeria depuis son ordination épiscopale en juin 2014, ajoute : "Un peuple véreux votera pour des candidats véreux. Un peuple qui craint Dieu votera pour des candidats qui craignent Dieu".
Selon lui, le Nigeria connaît un mauvais leadership parce que le peuple a toléré des candidats politiques lors des périodes électorales précédentes.
Le vote est très essentiel et les chrétiens doivent prendre le processus au sérieux et y participer pour de bons dirigeants, dit l'évêque Gobal, ajoutant que le fait de ne pas participer au vote entraîne des conséquences qui pourraient "apporter des résultats catastrophiques à la nation."
"Pour nous, chrétiens, c'est une grande erreur de fuir cette responsabilité collective. Tous les chrétiens qui ont atteint l'âge de voter devraient participer à l'élection de dirigeants qui ont les qualités nécessaires", souligne-t-il.
Il poursuit : "Il faut comprendre que le fait de négliger de participer au vote et à l'élection de bons dirigeants permet à des candidats indignes d'occuper des postes de direction."
Outre le fait que le vote est un droit constitutionnel, Mgr Gobal affirme que le vote est "une responsabilité donnée par Dieu pour le bon exercice des droits et de la liberté de l'homme afin d'établir un bon gouvernement".
Ceux qui se soustraient à leur devoir civique de voter "n'auront guère le droit de se plaindre des conséquences néfastes du régime politique nouvellement élu et installé, en partie, grâce à leur collaboration passive", dit-il, et il ajoute : "Nos votes sont l'expression de notre propre conversion et seront décisifs pour l'avenir de notre pays."