Les étudiants universitaires du Kenya font part de leurs progrès trois mois après le dialogue avec le pape François

Omondi, séminariste dans l'Ordre de Saint-Augustin (Augustins) et chef de cohorte pour l'Institut de philosophie Consolata, a déclaré que la rencontre avec le pape François au cours du dialogue a inspiré la croissance de la cohorte à travers un projet d'écriture.

"La cohorte a grandi depuis notre rencontre avec le pape François et nous nous sommes lancés dans l'écriture comme projet majeur en réponse à la situation politique du pays, à la fois en faveur de ce qui a été fait et de ce qui est fait dans le pays", a déclaré le séminariste Omondi.

À travers le projet d'écriture, le séminariste d'origine kenyane a déclaré que, guidé par la recherche, beaucoup de choses sont analysées dans la politique du pays, parfois en se concentrant sur les défis qui sont partagés avec d'autres jeunes en vue d'obtenir leurs opinions.

Il a déclaré que les opinions obtenues auprès des jeunes de tout le pays seraient utilisées pour repositionner les jeunes non seulement dans la politique du pays mais aussi dans leur vie économique.

"Quand il s'agit d'écrire, il ne s'agit pas seulement de politique, mais aussi des grandes questions qui touchent les jeunes", a déclaré le chef de la cohorte qui est principalement composée de séminaristes.

Le séminariste des Augustins a déclaré à African Catholic Voices que la cohorte bénéficie beaucoup des écrits des séminaristes après leur visite aux paroisses catholiques le week-end.

Selon Mme Nabwire, les jeunes "se sont également engagés à tendre la main aux autres, aux jeunes de nos paroisses et de nos communautés".

La membre de l'Institut de philosophie Consolata a déclaré qu'il y avait également eu beaucoup de sensibilisation en vue de recruter davantage de personnes.

Mme Nabwire a déclaré à l'African Catholic Voices que, de la même manière que le Pape François a mis l'accent sur la consultation des aînés, ils sont prêts à tendre la main aux personnes âgées pour aller de l'avant une fois qu'ils auront réussi à créer plus de cohortes au sein de l'institut et des paroisses spécifiques.

Pour sa part, Basil Ojwang, un étudiant de la cohorte de l'université Uzima du Kenya, a déclaré qu'ils s'engageaient dans certaines activités promues par le Saint-Père, notamment la plantation d'arbres dans le cadre de la protection de l'environnement, comme le souligne l'encyclique Laudato Si' du pape François.

En décembre de l'année dernière, M. Basil a déclaré que la cohorte avait collaboré avec le club Rotaract, l'un des clubs de l'université, dans le cadre d'une "séance de plantation d'arbres, conformément à la conversation en cours sur le changement climatique et la conservation de l'environnement".

"Nous poursuivons également notre recherche qui vise à donner un rapport sur ce que nous avons retenu de la conversation que nous avons eue avec le Pape", a-t-il déclaré aux African Catholic Voices lors de l'interview du 13 février.

Depuis la rencontre avec le Saint-Père, Basil a déclaré : "Nous avons pu mobiliser davantage de membres pour rejoindre le BBI Afrique, l'équipe du Kenya, et établir une sorte d'association qui nous permettra d'avancer objectivement."

Interrogé sur ce qui l'a touché à la suite du dialogue du 1er novembre, le jeune Kenyan a déclaré que l'appel du pape François à consulter les aînés dans la quête de devenir des leaders ne doit pas être considéré comme acquis.

"Nous, les jeunes, avons tout à perdre si nous considérons nos aînés comme des ennemis dans notre quête pour devenir des leaders", a-t-il déclaré.

L'événement du 1er novembre a rassemblé des étudiants de 34 universités originaires de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo Brazzaville, du Kenya, de l'Ouganda, du Zimbabwe, de la Zambie, du Nigeria, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire.

Les étudiants ont eu plusieurs sujets de discussion sur la foi et la spiritualité, la philosophie africaine de l'Ubuntu, qui souligne que "je suis parce que nous sommes", ainsi que l'aspect de la solidarité humaine.

L'interaction entre le Saint-Père et la jeunesse africaine s'est articulée autour des trois étapes du synode sur la synodalité que le pape François a prolongé jusqu'en 2024 : l'écoute, le discernement et l'action, avec un enracinement dans l'Esprit Saint.

Dans l'interview du 13 février, animée par Sœur Titilayo Aduloju, un étudiant de l'Université Catholique d'Afrique de l'Est (CUEA) a déclaré que depuis la rencontre, ils ont mené des recherches sur la façon d'atteindre d'autres jeunes pour qu'ils se joignent au projet de la synodalité.

Brian Otieno a déclaré qu'ils mènent également des projets sur le changement climatique dans l'espoir de mobiliser les jeunes pour qu'ils bénéficient de la conversation avec le pape François lors de l'événement du 1er novembre.

Otieno a déclaré que la rencontre avec le Pape François les a mis au défi de commencer à atteindre les jeunes qui ne sont pas considérés par l'Eglise et la société.

"Nous avons réalisé que certains jeunes sont négligés en raison de leurs comportements dans la société, nous essayons de les éduquer sur la façon dont ils peuvent vivre avec les gens dans la société", a-t-il déclaré à l'African Catholic Voices le 13 février.