Le pape François souligne la "valeur universelle" de Jérusalem dans son discours aux Palestiniens

Dans son discours du 9 mars, le pape François a déclaré que Jérusalem "a une valeur universelle, comme le montre son nom même, qui signifie "ville de la paix"".

"Je pense ici au moment de la vie de Jésus, lorsque, quelques jours avant sa passion, il est venu dans la ville sainte", a-t-il déclaré, citant Luc 19, 41-42 : En s'approchant et en voyant la ville, il pleura sur elle et dit : "Si vous saviez aujourd'hui encore ce qui fait la paix !".

"Ce passage de l'Évangile nous rappelle la valeur de la compassion. La compassion de Dieu pour Jérusalem doit devenir la nôtre, plus puissante que n'importe quelle idéologie ou alignement politique", a-t-il souligné. "Notre amour pour la Ville Sainte doit être encore plus grand, comme pour une mère qui mérite le respect et la révérence de la part de tous".

Le thème de la réunion du groupe de travail conjoint pour le dialogue était la signification spirituelle de Jérusalem pour les juifs, les chrétiens et les musulmans.

Le pape François a rappelé que Jérusalem a été le théâtre de nombreux événements dans la vie de Jésus, comme le racontent les Évangiles.

"Lorsqu'il était enfant, il a été présenté au Temple et, en compagnie de ses parents, il s'est rendu à Jérusalem chaque année pour la fête de la Pâque", a-t-il déclaré. "C'est dans la ville sainte que Jésus a enseigné et accompli nombre de ses miracles. C'est là, surtout, qu'il a accompli sa mission par sa passion, sa mort et sa résurrection, le mystère pascal au cœur de la foi chrétienne".

Jérusalem, a ajouté le pape, est également le lieu où "l'Église est née, lorsque l'Esprit Saint est descendu sur les disciples réunis en prière avec la Vierge Marie et les a envoyés proclamer à tous les peuples le message du salut".

Le dicastère du Vatican pour le dialogue interreligieux a également signé cette semaine un protocole d'accord visant à renforcer le dialogue interreligieux et interculturel entre le Vatican et le Conseil musulman des anciens.

L'accord, qui prévoit des réunions annuelles et un comité conjoint permanent pour le dialogue islamo-chrétien, a été signé par le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot et le secrétaire général du Conseil musulman des anciens, le juge Mohamed Abdelsalam.