Il décrit les dégâts causés par le vent violent : "Toutes nos églises, toutes nos maisons, toutes nos résidences, ainsi que les maisons des gens sont sans toit en ce moment. Nous sommes très perturbés par cette situation.
L'évêque, qui dirige le diocèse de Quelimane depuis mars 2008, après avoir été transféré du diocèse de Lichinga au Mozambique, explique que les responsables du diocèse ont demandé de l'aide pour soutenir les victimes du cyclone, mais que certaines paroisses sont inaccessibles pour l'instant.
Soulignant la gravité de la menace du choléra, l'évêque catholique déclare : "Dans certains quartiers, les décès sont quotidiens et cela nous inquiète. Les gens meurent du choléra et personne ne dit rien... mais c'est beaucoup de monde".
Dans son appel à l'AED et à l'ensemble de la communauté internationale pour soutenir les victimes du cyclone Freddy, Mgr Massinga déclare : "Nous aimerions avoir un soutien pour la réhabilitation des maisons et des églises, ce qui est la vocation de l'AED, mais l'urgence, c'est la nourriture parce que nos populations sont mal en point, les gens ont vraiment faim."
L'évêque Diamantino Guapo Antunes, du diocèse de Tete au Mozambique, s'est également adressé à l'AED, notant que les cyclones, qui se produisaient normalement à six ou sept ans d'intervalle, sont désormais de plus en plus fréquents en raison des changements climatiques qui se produisent partout sur la planète, et qu'ils accentuent la pauvreté déjà profonde dans laquelle se trouve la nation d'Afrique australe.
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"Une tempête tropicale comme celle-ci, et surtout les inondations, mettent le pays à genoux", a déclaré Mgr Diamantino.
Le membre des Missionnaires de la Consolata a ajouté : "C'est l'infrastructure, les ponts, les routes coupées, le système de réseau électrique et téléphonique est très fragile, ils ne peuvent pas le supporter, et puis il n'y a pas d'alternatives parce que les routes sont celles-là et le pays est divisé en deux, il suffit qu'un pont s'effondre sur une route nationale qui relie le sud au nord, pour que le pays soit divisé en deux".
Le cyclone Freddy survient à peine un an après la tempête tropicale Ana qui a frappé le centre et le nord du Mozambique, causant environ deux douzaines de morts et affectant des milliers de personnes.