"Selon le pape François, l'Église doit être un signe et un sacrement de la miséricorde de Dieu. Le pape François pense que l'Église n'a pas de mission, mais que l'Église elle-même est la mission et que cette mission consiste à toujours aller vers les périphéries", a-t-il déclaré à propos du 266e souverain pontife catholique romain.
Le père Katongole a rappelé le message du pape François de novembre 2015, dans lequel il exprimait sa préférence pour "une Église meurtrie, sale et combattante plutôt qu'une Église qui s'accroche à sa sécurité".
"Je vois l'Église comme un hôpital de campagne après la bataille, dans le but de guérir les blessures", a-t-il répété les mots du Saint-Père lorsqu'il s'est adressé aux membres de la Conférence italienne des évêques catholiques lors de son voyage à Florence, soulignant la nature créative et accueillante de la "pauvreté évangélique".
Le plaidoyer du Saint-Père en faveur de la solidarité définit son pontificat, a déclaré le prêtre catholique, ajoutant que la solidarité s'est manifestée dans la dénonciation de certains vices sociaux tels que la mondialisation de l'indifférence et les cultures du jetable qui menacent l'unité.
Il a rappelé que la lettre encyclique du pape François d'octobre 2020, Fratelli Tutti, sur la fraternité et l'amitié sociale, explique la solidarité en détail, et que le souverain pontife s'est toujours opposé au "capitalisme galopant qui continue à creuser un fossé entre les riches et les pauvres".
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Le père Katongole a également reconnu le plaidoyer du Saint-Père en faveur de la non-violence : "Le pape François croit que la non-violence est très proactive, c'est une forme d'engagement, c'est un style de réponse au mal par le bien qui est fondé sur le dialogue avec les autres".
Être non-violent "signifie avoir une conscience cohérente qui dit non à l'avortement, à l'euthanasie, aux massacres de masse et à la peine de mort, entre autres vices contraires à l'éthique", a expliqué le prêtre catholique d'origine ougandaise.
La lettre encyclique de mai 2015 du pape François "sur le soin de notre maison commune", Laudato Si', identifie le Saint-Père comme étant préoccupé par l'environnement, a déclaré le père Katongole lors de sa présentation du 29 mars pour célébrer les 10 ans de l'élection du pape François.
Dans Laudato Si', il a déclaré que le Pape François a avancé un argument simple selon lequel le cri de la terre et le cri des pauvres vont de pair.
Il a expliqué : "Le pape François dit que notre mère la Terre pleure à cause de la déforestation, de la pollution et de l'exploitation minière, entre autres. Nous nous sommes déconnectés de la terre et c'est un problème spirituel".
"Nous avons oublié que nous sommes créés par Dieu et que tout ce qu'il a créé est interconnecté", a déclaré le chef de l'Église catholique, ajoutant que "pour répondre au cri de la Terre, le pape François dit que nous n'avons pas besoin de solutions techniques mais d'un changement d'état d'esprit, nous avons besoin d'une nouvelle spiritualité qui nous relie à Dieu et à la création. Nous avons besoin de nouveaux programmes et de nouveaux modes de vie".