La réponse pastorale et les soins du peuple de Dieu sont adaptés, a-t-il déclaré dans sa présentation du 31 mars, et il a ajouté : "Le raisonnement ici est que la toxicomanie, comme d'autres pandémies (comme le COVID 19), affecte tout le monde, directement ou indirectement."
Organisé sous le thème "La toxicomanie chez les jeunes : un nouvel holocauste et la réponse pastorale de l'Église", le séminaire en ligne a rassemblé des participants des diocèses catholiques des neuf pays de l'IMBISA, à savoir l'Angola, le Botswana, l'Eswatini, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, São Tomé et Príncipe, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe.
Le père Mavhiya a fait remarquer que l'Église, en tant que "bon samaritain", doit accorder une attention particulière à ceux qui sont déjà dépendants de la drogue et de l'alcool.
"Nous pouvons les comparer (les toxicomanes) à la victime des voleurs dans l'histoire du bon Samaritain", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Les toxicomanes et les alcooliques sont des victimes sans défense. Ils ont besoin d'une thérapie et d'une réhabilitation. Ils ont besoin d'être accompagnés sur le chemin de la réparation de leur passé et de la reconquête de leur dignité d'enfants de Dieu".
"Comme le bon samaritain, l'Église agit avec compassion sans blâmer la victime. Les toxicomanes représentent le corps défiguré du Christ. Ils ont besoin d'être transfigurés à l'image du Christ", a déclaré le prêtre catholique.
L'Église, a-t-il ajouté, devrait agir comme un père miséricordieux, prêt à comprendre les besoins émotionnels de ceux qui sont pris au piège de la toxicomanie.
Le père Mavhiya a fait remarquer que les toxicomanes et les dépendants souffrent d'un mauvais étiquetage et d'une stigmatisation.
Il explique : "Ils sont connus pour être des toxicomanes, et la société a tendance à les exclure et à les éviter. Leur passé tend à les définir. La majorité d'entre eux ont perdu leurs donneurs de carrière et certains ont vu leurs relations familiales brisées. L'Église, en tant que Père miséricordieux, devrait les considérer comme des brebis égarées à retrouver et comme le fils prodigue qui revient dans la maison de son père".
Le prêtre catholique a également proposé la conception d'une formation continue complète pour tous les âges, qui, selon lui, devrait aborder en profondeur les thèmes de la dignité humaine et de la toxicomanie.
Il souligne la nécessité d'enseigner aux enfants dès leur plus jeune âge et aux jeunes l'importance du respect de leur corps et de celui des autres.