Il est important de mettre un terme au programme LGBTQ dans ce pays d'Afrique de l'Est "parce qu'il protège les valeurs chères aux Kényans et empêche l'influence de cultures étrangères sur le tissu moral et social du pays", affirment les membres de CitizenGo Africa.
Ils ajoutent : "Le projet de loi propose également de sévir contre les promoteurs et les bailleurs de fonds des activités LGBTQ, ce qui est nécessaire pour empêcher la propagation de cette idéologie destructrice".
Les membres de CitizenGo Africa affirment que le projet de loi protège également la compréhension du genre, qui est importante pour la structure familiale.
"Le projet de loi reconnaît que le sexe est un état physique, masculin ou féminin, qui est observé et assigné à la naissance, et non une identité que l'on est libre de choisir et de s'attribuer. Il s'agit là d'un aspect essentiel du projet de loi, car il protège la conception traditionnelle du genre, qui est cruciale pour la structure familiale au Kenya", ajoutent-ils.
Ils se félicitent également de la proposition d'interdire le controversé CSE dans les écoles, estimant que l'interdiction proposée "est un aspect important du projet de loi car elle protège les enfants contre l'exposition à des contenus inappropriés qui ne sont pas conformes à la culture et aux valeurs kenyanes".
Le CSE enseigne l'homosexualité, les questions LGBTQ, l'avortement et la masturbation aux enfants, affirment les militants catholiques, ajoutant que la loi proposée "reconnaît également l'importance de protéger les enfants contre les contenus inappropriés et de veiller à ce que les parents conservent le contrôle de l'éducation de leurs enfants".
"Le projet de loi est une avancée positive vers la protection de la structure familiale au Kenya, et il est vital qu'il soit adopté", affirment les membres de CitizenGo Africa.
Le projet de loi de M. Kaluma a été présenté au Parlement quelques semaines après l'arrêt majoritaire de la Cour suprême du Kenya autorisant l'enregistrement des organisations non gouvernementales (ONG) LGBTQ.
Le 24 février, la Cour suprême du Kenya a statué que les personnes ayant une orientation homosexuelle avaient le droit de former et d'enregistrer des associations dans ce pays d'Afrique de l'Est, trois juges sur les cinq que compte la juridiction estimant que "bien que l'homosexualité soit illégale (au Kenya), elles ont le droit de s'associer"
Dans cette décision que les membres du Kenya Christian Professionals Forum (KCPF) ont qualifiée de "profondément" troublante, que les évêques catholiques du pays ont déclaré "chercher à détruire la vie" et qu'un évêque catholique a qualifiée de contraire à "l'ordre naturel des êtres", les juges Mohamed Ibrahim et William Ouko ont rédigé des opinions dissidentes par rapport à la décision majoritaire rendue par les juges Philomena Mwilu, Smokin Wanjala et Njoki Ndung'u.