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Les messes publiques vont se poursuivre au Nigeria et au Congo Brazzaville avec une congrégation limitée

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Alors que les gouvernements africains mettent en place une série de mesures pour réduire la propagation de COVID-19, les dirigeants de l'Église catholique au Nigeria et au Congo Brazzaville ont, dans des déclarations séparées, autorisé la célébration d'une messe publique, tout en prenant certaines mesures de précaution, y compris un nombre limité de personnes présentes.

"Nous encourageons les petites unités d'assemblées de congrégation. Les fidèles sont encouragés à poursuivre leurs dévotions privées", peut-on lire dans une partie d'une déclaration de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN)".

Dans la déclaration du 21 mars signée par le président du RCCS, Mgr Agustine Obiora Akubeze, les prélats ont également exhorté les paroisses à suspendre le signe de paix, à vider l'eau bénite commune à l'entrée des églises et à offrir la Sainte Communion sur la main au lieu de la langue.

Dans cette déclaration de deux pages, les prélats ont également recommandé la fermeture de tous les établissements d'enseignement catholique, la limitation de la participation aux cérémonies d'enterrement aux membres de la famille immédiate, et également la suspension des mariages jusqu'à ce que COVID-19 soit mis sous contrôle.

"Nous appelons tous nos prêtres à veiller à ce que les lignes de communication soient ouvertes pour que les pauvres et les personnes vulnérables qui vivent seules ne soient pas abandonnées", ont collectivement demandé les évêques, qui ont ajouté : "Se tenir ensemble, main dans la main, nous permettra de surmonter cette épreuve".

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A ce jour, le Nigeria compte 36 cas confirmés de COVID-19, et un décès lié à cette maladie.

Pendant ce temps, au Congo Brazzaville, les prélats ont demandé aux prêtres "de célébrer l'Eucharistie quotidienne et dominicale, en veillant à assurer le nombre de participants (ne pas dépasser 50 personnes par Messe) et à respecter la distance de plus d'un mètre".

Au cours des célébrations, les prélats ont conseillé de "supprimer le signe de paix, de recevoir le corps du Christ par la main et non par la bouche, et de recevoir le sang du Christ par intinction". C'est celui qui communique en dernier qui purifie. Veillez à ce que les vêtements sacrés soient changés à chaque Eucharistie".

Parmi les autres mesures, on peut citer la fermeture des séminaires et des maisons de formation jusqu'à nouvel ordre, ainsi que l'engagement du chemin de croix et d'autres exercices de piété "individuellement, en privé".

La déclaration collective du 19 mars a ajouté : "Les cloches des églises sonneront régulièrement à 6h, 12h et 19h pour inviter les fidèles à la prière de l'Angélus là où ils se trouvent, offrant au Seigneur les peines, les joies et les espoirs de l'humanité (Gaudium et Spes n. l)".

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S'adressant à environ 32 % des catholiques de la nation centrafricaine, les évêques ont insisté sur le fait que "toutes ces mesures d'hygiène et de précaution ne suffisent pas sans une prière fervente et persévérante à laquelle nous vous invitons sincèrement (1 Tim 2,1 ; Ep 6,18), car "si le Seigneur ne bâtit pas la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde pas la ville, le gardien veille en vain" (Ps 126/127,l).

"Prions que Dieu sauve l'humanité de cette pandémie, prions pour la guérison des personnes touchées et que Dieu accueille toutes les victimes dans son Royaume", ont exhorté et poursuivi les prélats. "Nous vous invitons à prier sans cesse (Lc 21,36), à faire des neuvaines, des triduums, des jeûnes et la récitation quotidienne du chapelet, à implorer la miséricorde de Dieu et l'intercession de la Vierge Marie".