Après son bref message, il a prié le Regina Caeli, une antienne latine en l'honneur de la Vierge Marie qui est habituellement priée pendant la période de Pâques.
François a déclaré que l'examen de conscience est une façon de "relire ma journée, d'ouvrir le cœur, de lui apporter les personnes, les choix, les peurs, les chutes, les espoirs et toutes les choses qui se sont produites ; d'apprendre progressivement à regarder les choses avec des yeux différents, avec ses yeux et pas seulement les nôtres".
L'examen de conscience nocturne est également connu sous le nom d'examen quotidien, qui fait partie de la spiritualité développée par saint Ignace de Loyola.
Le pape a parlé de cette pratique spirituelle dans le contexte du passage de l'Évangile du troisième dimanche de Pâques, qui raconte l'apparition de Jésus à deux de ses disciples alors qu'ils marchaient de Jérusalem au village d'Emmaüs.
Au début, les disciples n'ont pas reconnu le Seigneur ressuscité, qui leur a demandé d'expliquer ce qui s'était passé pour qu'ils soient si tristes.
Jésus, a dit le pape, "veut écouter leur récit". Puis, pendant qu'ils marchent, il les aide à réinterpréter les faits d'une manière différente, à la lumière de la prophétie, à la lumière de la Parole de Dieu".
"Nous aussi, comme ces disciples, face à ce qui nous arrive, nous pouvons nous retrouver perdus face à ces événements, seuls et incertains, avec beaucoup de questions et d'inquiétudes, des déceptions, beaucoup de choses", a-t-il expliqué.
"L'Évangile d'aujourd'hui nous invite à tout dire à Jésus, a-t-il poursuivi, sincèrement, sans craindre de le déranger - il écoute -, sans craindre de dire quelque chose de faux, sans avoir honte de notre lutte pour comprendre."
Le pape François a expliqué que le Seigneur est heureux lorsque nous nous ouvrons à lui, parce qu'il veut nous accompagner et faire brûler notre cœur en nous, comme cela s'est produit avec les disciples sur la route d'Emmaüs.