L'archevêque d'Esztergom-Budapest a toutefois souligné qu'il s'agissait en réalité de la situation réelle des chrétiens, car "le Christ a toujours été révolutionnaire, même à son époque, et la foi est toujours une attitude révolutionnaire". La foi est toujours une attitude révolutionnaire".
Au cours de son voyage à Budapest, le pape François devrait rencontrer les autorités et les évêques.
La visite papale de trois jours comprendra également une rencontre avec le monde de la culture, une rencontre avec des réfugiés et une rencontre avec des membres de l'Église gréco-catholique ukrainienne. En outre, d'autres représentants chrétiens et religieux ont été invités à la messe finale sur la place Kossuth.
Au cours de ce voyage, le pape François devrait adresser l'un de ses rares discours au monde de la culture, et en particulier à l'université catholique Pázmány Péter, qui célèbre cette année universitaire le 30e anniversaire de sa fondation.
L'archevêque d'Esztergom-Budapest estime que la visite de l'université catholique Pázmány Péter est importante et explique : "L'un des plus grands défis de l'Église catholique en Hongrie est la jeunesse. Au cours des dernières décennies, nous avons assisté à la restitution d'un certain nombre d'écoles qui étaient auparavant catholiques, puis nous avons pu reprendre la gestion d'autres écoles à la demande de la plupart des parents. C'est pourquoi entre 15 et 17 % des écoles du pays sont gérées par des catholiques".
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Entre-temps, Mgr. Tóth s'est penché sur la croissance de l'Église catholique en Hongrie, qui se traduit, selon lui, par l'expansion des institutions gérées par l'Église et l'augmentation du nombre de paroisses.
"Nous sommes heureux de dire qu'aujourd'hui en Hongrie, près de 150 000 jeunes reçoivent une éducation catholique, et nous avons près de 17 000 étudiants universitaires", a-t-il déclaré à l'ANC.
En outre, environ 3 000 églises ont été construites en Hongrie au cours des dix dernières années, indique Mgr. Tóth, et explique que cette croissance est due au fait que "d'une part, les lieux où nous nous réunissons pour des fonctions religieuses sont importants pour nous, et d'autre part, le gouvernement soutient fortement la restructuration des églises, car il considère ces lieux comme un héritage culturel".
Le christianisme continue de prospérer aujourd'hui en Hongrie, avec plus d'un tiers de la population qui s'identifie comme catholique romaine, dont une grande partie vit dans les régions occidentales et septentrionales du pays.
Mgr. Tóth a exprimé son optimisme quant au fait que le message du pape François renforcera les jeunes hongrois pour qu'ils continuent à orienter la croissance de l'Église dans un "monde en mutation".
"Nous sommes convaincus que la présence du pape peut renforcer chez nos jeunes et nous tous le sentiment de ne pas être seuls dans ce monde en mutation rapide et plein de défis : ils font partie d'un ensemble plus vaste, l'Église universelle, qui, sous la direction du successeur de saint Pierre, veille sur eux, sur nous, et à laquelle il accorde beaucoup d'attention. C'est pourquoi le message du Christ est pertinent et attrayant, même dans un monde en mutation", a-t-il déclaré.