Le garçon qui a franchi la barrière de sécurité pour embrasser le pape François lors des JMJ 2013 est désormais séminariste

La photo de M. de Brito serrant le pape François dans ses bras est rapidement devenue virale, devenant l'une des images les plus mémorables du voyage.

Le jeune homme a déclaré qu'il était ému lorsqu'il évoquait cette rencontre. "Dix ans se seront écoulés depuis ce grand moment de ma vie. Bien sûr, ce n'était pas l'éveil de ma vocation, car je voulais être prêtre depuis longtemps. Mais ce fut, sans aucun doute, une motivation de plus dans ma vocation", a déclaré M. de Brito dans une interview accordée à ACI Digital, le partenaire de CNA pour les informations en langue portugaise.

Le séminariste a déclaré que depuis tout petit, il voulait être prêtre. "J'aimais jouer à célébrer la messe, à aller à la messe". À l'âge de 5 ans, il a commencé à servir comme enfant de chœur à Cabo Frio, dans l'État de Rio de Janeiro, où il vivait avec sa famille.

"J'ai été enfant de chœur pendant de nombreuses années et j'aimais beaucoup servir. J'aimais aussi beaucoup le catéchisme et j'étais pressé de recevoir les sacrements. Je me souviens très bien de ma première eucharistie, qui a été le plus beau jour de ma vie", a-t-il déclaré.

Le père De Brito a rappelé que c'est à l'âge de 7 ans qu'il a dit pour la première fois qu'il voulait devenir prêtre : "Avant, je disais que je voulais être professeur et prêtre, médecin et prêtre, toujours quelque chose et prêtre. Mais à l'âge de 7 ans, un jour où mon père est venu me chercher à l'école et m'a demandé ce que je ferais quand je serais grand, je lui ai dit que je serais seulement prêtre".

"J'insiste toujours sur le fait que je suis appelé à la sainteté. Nous sommes tous appelés à la sainteté et chacun a un appel, une vocation spécifique. Et je comprends que ma vocation est la prêtrise, alors j'ai dit 'oui' à cette vocation", a-t-il expliqué.

Le jeune Brésilien a souligné que le pape de son enfance était Benoît XVI et que son "attirance pour la vocation était précisément en lui, parce qu'il voyait en lui une figure imposante, qui parlait timidement, mais qui parlait très bien, c'était l'homme de la liturgie".

"À 7 ans, je regardais les messes au Vatican, les yeux grands ouverts", a-t-il raconté.

Lorsque le pape François est arrivé au Brésil en 2013, il a déclaré qu'il voyait un pontife "très proche de nous".

"Lorsqu'il a été élu pape, mon amour pour l'Église et pour ma vocation a grandi, car c'était quelqu'un de proche de nous. Ce n'est pas que Benoît XVI ne l'était pas", mais il avait l'impression que "Benoît XVI était le pape qui vivait au Vatican et était distant".

L'occasion d'être proche du pape s'est présentée avec la visite de François au Brésil pour les JMJ de Rio en 2013. À l'époque, M. de Brito vivait à Cabo Frio. Avec sa mère, il s'est rendu à Aparecida, où le pape était présent le 24 juillet. Mais ils n'ont pas réussi à le voir de près.

Ils se sont ensuite rendus à Rio de Janeiro, où M. de Brito a pu rencontrer le pape François le 26 juillet. "Et cette question d'être prêtre est si importante pour moi que lorsque j'ai rencontré le pape, je ne lui ai même pas dit mon nom. Je ne sais pas comment il connaissait mon nom, mais je ne l'ai pas dit. J'ai simplement dit : "Saint-Père, je veux être prêtre, je veux être comme vous"", se souvient M. de Brito.

À ce moment de la rencontre avec le pape, j'ai senti l'énorme affection de Dieu pour moi, qui me disait : "Mon fils, je t'aime", dans les bras de celui qui nous accueille comme un père. J'ai fait cette très grande expérience d'être accueilli par le pape et qu'il a reçu ce que je lui ai dit. Il m'a simplement dit : 'Priez pour moi et je prierai pour vous'", a-t-il ajouté.

"Bien sûr, nous avons l'obligation de prendre soin de notre vocation. Mais savoir qu'une personne aussi spéciale prie pour nous est quelque chose de très spécial.

Au début de l'année 2020, M. de Brito a rejoint l'Ordre des Frères Mineurs en tant qu'aspirant. Il était membre de la congrégation jusqu'à la fin de l'année dernière, lorsqu'il a demandé à être transféré au séminaire de l'archidiocèse de Campo Grande.

"Il est de mon devoir, en tant que personne appelée au sacerdoce, de maintenir cette flamme allumée, si telle est la volonté de Dieu. Mais ces étincelles qui nous aident à maintenir notre vocation, comme la rencontre avec le pape François, sont toujours très agréables, très heureuses à se rappeler", a-t-il conclu.

Cet article a été publié pour la première fois par ACI Digital, le partenaire de CNA pour les informations en langue portugaise. Il a été traduit et adapté par ACI Prensa/CNA.