Il a déclaré aux journalistes que "l'ail, l'oignon, le gingembre et de nombreuses autres plantes peuvent être utilisés efficacement dans cette lutte contre le CoronaVirus" puisqu'ils renforcent l'immunité et a souligné "Mettons-nous au travail".
La proposition de l'archevêque arrive à un moment où l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé son désir de voir plus de pays africains participer à une étude mondiale de quatre traitements potentiels COVID-19.
La nation centrafricaine a rapporté au moins 284 cas de COVID-19 ; six personnes sont mortes et dix se sont remises de la maladie.
Mgr Kleda a appelé les spécialistes de la médecine traditionnelle africaine à utiliser la richesse thérapeutique des diverses plantes médicinales du continent pour trouver un moyen de soigner "efficacement" COVID-19.
Le point de presse du mercredi a donné à l'Ordinaire du lieu de Douala, l'occasion de reconnaître les mesures que le gouvernement de son pays avait mises en place pour freiner la propagation de COVID-19.
"Nous réitérons l'importance, pour chacun, de suivre scrupuleusement les règles prescrites par le gouvernement, afin de bloquer la voie à la propagation de cette pandémie dans notre pays en général, et dans notre ville de Douala en particulier", a-t-il dit et ajouté, "Chacun d'entre nous doit comprendre qu'il est temps de se protéger et de protéger nos voisins. ”
Il a poursuivi en décrivant les actions menées par l'Église catholique de Douala : "Au cours des deux dernières semaines, nous avons mené un certain nombre d'actions allant de la sensibilisation, par le biais de lettres pastorales, aux prières pour les personnes touchées par le Coronavirus, ainsi que pour tous ceux qui ont perdu la vie à cause de cette pandémie. Nous poursuivons notre mission dans ce mouvement. Restons dans la prière pour la protection du Seigneur". L'archevêque camerounais a également révélé que la décision de suspendre les célébrations publiques de l'Eucharistie n'était pas facile à prendre.
"C'est une situation qui est extrêmement douloureuse pour nous. Et je peux vous confier que je n'ai jamais autant souffert de ma vie, de voir, de ma fenêtre, les fidèles errer chaque jour dans la cour de la cathédrale, sans pouvoir participer à la messe", a déploré l'archevêque.
"Malheureusement, il n'existe pas d'autre moyen plus efficace de lutter contre la propagation du virus. De plus, cette mesure relève de la responsabilité pastorale et du devoir moral", a-t-il déclaré et ajouté, "Le Coronavirus ne doit pas passer par nous. Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos frères et sœurs. C'est d'ailleurs une application de la loi de l'amour que le Seigneur nous demande de pratiquer. Nous avons donc l'obligation de protéger la vie des fidèles, nous ne devons pas mettre leur vie en danger".
L'archevêque a également remercié l'équipe de prêtres qui a fait le tour de la ville de Douala avec la statue de la Sainte Vierge Marie, patronne du Cameroun, pour lui demander sa protection maternelle en ces temps difficiles.