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Une Nigériane trouve du réconfort dans le projet de Caritas contre la traite des êtres humains

Crédit : Caritas Internationalis (CI) Crédit : Caritas Internationalis (CI)

Tunde Blessing, une jeune femme de 24 ans originaire de l'État d'Edo au Nigeria, a été attirée en Libye par de fausses promesses de travail en Italie.

En Italie, Tunde a été confrontée à des conditions de vie difficiles, à un travail non rémunéré, et sa tentative de traverser la Méditerranée s'est soldée par son arrestation et son emprisonnement.

La vie de la jeune mère s'est améliorée lorsque Caritas Nigeria lui a demandé de l'aide, en commençant par un rapatriement volontaire. La branche développement de l'Église a également aidé Tunde à se remettre sur pied en finançant son entreprise de coiffure dans l'État d'Edo.

Tunde est l'une des victimes de la traite que Caritas soutient dans le pays d'Afrique de l'Ouest.

A l'approche de la Journée mondiale contre la traite des personnes, célébrée chaque année le 30 juillet, Caritas Internationalis (CI) a mis en lumière l'histoire de Tunde pour attirer l'attention sur le sort des victimes de la traite.

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Dans une déclaration transmise à ACI Afrique le vendredi 28 juillet, CI affirme que le fait de ne pas prévenir la traite des êtres humains et de ne pas soutenir les survivants de cet acte non seulement met en danger les groupes vulnérables, mais aussi "signifie que l'on abandonne les gens à leur sort".

La confédération mondiale des organisations humanitaires catholiques estime que la traite des êtres humains reste "un affront à la dignité et au bien-être" d'environ 27,6 millions de victimes dans le monde.

Selon CI, 71 % des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes et des filles, et 29 % des hommes et des garçons.)

L'organe de développement de l'Église catholique regrette que la traite des êtres humains soit "un problème complexe et souvent caché, et qu'il soit difficile d'obtenir des données précises sur le nombre de victimes, car beaucoup d'entre elles ne sont pas identifiées de manière adéquate".

Exprimant leur ferme opposition à toutes les formes de traite, y compris le travail forcé et l'exploitation sexuelle, les responsables de l'IC déclarent que l'acte inhumain qui perpétue l'exploitation, l'esclavage et la violation des droits humains fondamentaux est complexe et multiforme car il affecte tout le monde, indépendamment de l'âge et du sexe.

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"En tant que confédération de 162 organisations nationales travaillant ensemble dans le monde entier, CI est solidaire des victimes et des survivants de la traite et est résolue à mettre fin à cette forme moderne d'esclavage", déclare Alistair Dutton, secrétaire général de CI, dans le communiqué.

Il ajoute qu'en partenariat avec différents acteurs, dont le réseau COATNET (Christian Organizations Against Trafficking Network), CI sensibilise à la traite des êtres humains en soutenant les survivants et en promouvant des politiques efficaces.

"Des politiques telles que l'application et le renforcement des lois et la lutte contre les causes sous-jacentes telles que la pauvreté, l'inégalité, les conflits et la discrimination sont essentielles pour lutter contre la traite des êtres humains", déclare le secrétaire général de CI.

CI a également appelé les gouvernements du monde entier à donner la priorité aux actions de prévention de la criminalité, à renforcer et à appliquer efficacement les lois visant à protéger les victimes et à adopter des approches centrées sur les survivants.

L'entité souligne la nécessité de promouvoir le développement socio-économique, l'éducation et l'égalité des chances pour s'attaquer aux causes profondes de la traite et les surmonter.

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L'Assemblée générale des Nations unies a adopté la Journée mondiale contre la traite des êtres humains en décembre 2013 afin d'améliorer la coordination des efforts de lutte contre la traite des personnes.

Cette année, la campagne contre la traite des êtres humains sera célébrée sous le thème "Atteindre chaque victime de la traite, ne laisser personne de côté". La célébration vise à sensibiliser le public aux évolutions et tendances inquiétantes identifiées par le dernier rapport mondial de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur la traite des êtres humains.

Le dernier rapport de l'ONUDC fournit "des informations sur plus de 450 000 victimes et 300 000 délinquants (présumés) détectés dans le monde entre 2003 et 2021".

La campagne appelle également les gouvernements, les forces de l'ordre, les services publics et la société civile à évaluer et à intensifier leurs efforts pour renforcer la prévention, identifier et soutenir les victimes et mettre fin à l'impunité.

Silas Isenjia