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Fausse alerte : Les diocèses en Angola et au Cap-Vert rejettent les rapports sur la disparition des pèlerins de la JMJ

Un pèlerin angolais aux JMJ au Portugal. Crédit : Angola Viture Parish Un pèlerin angolais aux JMJ au Portugal. Crédit : Angola Viture Parish

Les diocèses catholiques en Angola et au Cap-Vert ont discrédité les rapports des médias indiquant que 106 pèlerins participant aux Journées mondiales de la jeunesse de 2023 à Lisbonne, au Portugal, sont absents de leurs délégations respectives, qualifiant ces rapports d'"exagérés".

Dans une interview accordée à Radio Ecclesia, Mgr Belmiro Cuica Chissengueti, du diocèse de Cabinda, a cependant discrédité les rapports des médias indiquant que 106 pèlerins manquaient dans les délégations angolaise et cap-verdienne.

"Nous voudrions informer nos chers auditeurs et le public que les informations indiquant que 106 jeunes de l'Angola et du Cap-Vert ont disparu des Journées Mondiales de la Jeunesse sont erronées", a déclaré Mgr Chissengueti dans l'interview du 1er août.

Il a indiqué que le diocèse avait reçu des informations selon lesquelles deux jeunes femmes angolaises avaient quitté leur délégation à Braga (une ville située à 479 kilomètres de Lisbonne).

Quatre autres jeunes de ce pays d'Afrique centrale ont également été portés disparus de leur groupe qui se trouvait à Leiria (à environ 148 kilomètres de Lisbonne)".

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Selon l'évêque, ces quatre jeunes ne s'étaient pas présentés aux journées diocésaines organisées par leur groupe.

"Ce sont les six absences confirmées", a déclaré Mgr Chissengueti, avant d'ajouter : "Il y a également une autre donnée concernant un autre jeune homme qui, pour certaines raisons, ne s'est pas rendu aux journées diocésaines pour des raisons médicales".

L'évêque catholique de 54 ans, à la tête du diocèse de Cabinda depuis son ordination épiscopale en septembre 2018, a contesté les informations diffusées par les médias sur les prétendus 106 pèlerins manquants, déclarant : "Je ne sais pas d'où viennent les 100 autres, je ne sais même pas où ils sont parce que je ne peux pas parler au nom de la délégation du Cap-Vert."

Dans une déclaration publiée mardi 1er août, le diocèse catholique de Mindelo, au Cap-Vert, a dénoncé les informations sur la disparition présumée des 106 pèlerins, affirmant que la diffusion de telles informations était de nature à semer la confusion.

"Les informations diffusées par certains médias sur la disparition présumée de pèlerins du Cap-Vert et de l'Angola à l'occasion des JMJ nous semblent être une communication exagérée qui sème la confusion et l'inquiétude inutile", peut-on lire dans la déclaration du diocèse.

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"Les JMJ sont toujours en cours, bien qu'il y ait eu des phases et des moments antérieurs, comme les journées diocésaines de Leiria et de Lamego pour les jeunes du Cap-Vert, et le fait que certains pèlerins ne se soient pas présentés à ces endroits n'est pas une raison suffisante pour parler de disparition", indique le communiqué.

Le Cap-Vert a envoyé 150 personnes au pèlerinage de Lisbonne. Le groupe est composé de pèlerins des paroisses de Sal, Boa Vista, São Vicente, Santo Antão et São Nicolau.

Des séminaristes du diocèse de Mindelo étudiant à Séville, Recife et Lisbonne, du Mouvement Néo-Catéchuménal et de l'École Salésienne font également partie du groupe.

Le diocèse de Mindelo a précisé que tous ces groupes n'ont pas le même programme d'hébergement et d'activités pendant leur séjour au Portugal, ajoutant que "115, parmi ceux qui dépendent directement du Comité d'organisation du diocèse pour les JMJ, sont hébergés à Póvoa de Santa Iria depuis hier après-midi".

"Nous devons vous informer qu'en fait, 6 de nos personnes n'ont pas été avec le groupe et n'ont pas participé aux activités jusqu'à présent", précise le diocèse.

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Les responsables du diocèse de Mindelo ajoutent que les JMJ se déroulent "merveilleusement bien pour nos pèlerins".

"Les journées diocésaines de Leiria et de Lamego ont largement dépassé les attentes de nos jeunes", ajoutent-ils, "ce fut une grande fête de la foi et une expérience extraordinaire et passionnante de fraternité universelle".

"Le reste des journées est prometteur", affirme le diocèse.

Equipe Editoriale ACI Afrique