Advertisement

Le nonce exhorte l'église zimbabwéenne à puiser dans la riche histoire, la foi dans son message d'adieu

Mgr Paolo Rudelli (au centre) entouré de M. Marius Zibgwi, du père Reason Nyathi, du père Bernard Mukwewa et de M. Albert Dhafana. Crédit : Actualités catholiques Zimbabwe Mgr Paolo Rudelli (au centre) entouré de M. Marius Zibgwi, du père Reason Nyathi, du père Bernard Mukwewa et de M. Albert Dhafana. Crédit : Actualités catholiques Zimbabwe

Le nonce apostolique au Zimbabwe, nommé en juillet pour représenter le Saint-Père en Colombie, a exhorté l'Église de ce pays d'Afrique australe à tirer parti de sa riche histoire et de sa foi pour survivre dans une société en évolution rapide.

S'exprimant le jeudi 3 août lors de la cérémonie d'adieu, Mgr Paolo Rudelli s'est dit prêt à assumer sa nouvelle mission en Colombie et a fait part de sa foi en l'Église zimbabwéenne, malgré la situation dynamique du monde contemporain.

"La société évolue rapidement, tout comme les conditions dans lesquelles les gens vivent leur foi. Je suis sûr que l'Église du Zimbabwe saura tirer parti de sa riche histoire et de la foi, de l'engagement, du professionnalisme et du zèle de tant de prêtres, de religieux et de laïcs pour faire preuve de créativité dans les temps nouveaux qui nous attendent", a déclaré l'archevêque Rudelli.

L'archevêque italien, qui s'adressait à des représentants de la Conférence des évêques catholiques du Zimbabwe (ZCBC), à la communauté diplomatique et à des représentants du gouvernement à la nonciature de Harare, a également reconnu le dévouement de l'Église catholique à l'évangélisation et à la promotion du bien-être et du bien commun dans le pays.

Dans son message d'adieu, Mgr Rudelli, qui est dans le pays depuis 2020, a décrit la vie de ceux qui sont en mission diplomatique comme "une sorte de pèlerinage dont nous connaissons la destination par la foi, mais qui reste aussi un mystère".

Advertisement

"Notre pèlerinage est bien sûr marqué par les nombreuses étapes que nous parcourons et maintenant que cette étape zimbabwéenne se termine, je suis prêt à en commencer une nouvelle à Bogota, en Colombie, où j'arriverai les premiers jours de septembre", a-t-il déclaré.

Il a remercié le gouvernement du Zimbabwe, l'Église locale et la communauté diplomatique pour le soutien qu'ils lui ont apporté pendant les trois années où il a représenté le Saint-Père dans le pays.

Mgr Rudelli a ensuite remercié tous ceux qui l'ont accompagné au cours de sa mission au Zimbabwe, affirmant que la vie de pèlerin n'est pas un chemin solitaire, mais un chemin qui "doit être façonné par des compagnons de voyage".

"Je suis extrêmement reconnaissant pour l'accueil que j'ai reçu dès mon arrivée à Harare en février 2020, ainsi que pour le soutien apporté à ma mission", a-t-il déclaré, s'engageant à ne pas oublier le peuple de Dieu au Zimbabwe qui a marqué et façonné sa mission pour toujours.

Dans son message d'adieu, l'archevêque de 53 ans a évoqué certains des défis rencontrés au cours de sa mission, notamment le COVID-19, et s'est félicité d'avoir pu visiter tous les diocèses du pays.

Plus en Afrique

"Je garderai parmi mes meilleurs souvenirs l'interaction que j'ai eue avec diverses institutions ecclésiastiques, notamment des écoles, des hôpitaux et des missions dans tout le pays, témoignant de la présence de l'Église, en particulier dans les zones les plus marginalisées", a déclaré le nouveau nonce en Colombie.

Au cours des trois années passées dans le pays, Mgr Rudelli a déclaré : "J'ai eu de nombreuses occasions de dialoguer et de coopérer avec les évêques, le secrétariat de la Conférence des évêques catholiques du Zimbabwe, la Conférence des supérieurs religieux majeurs (CMRS) et de nombreux responsables de l'Église catholique à tous les niveaux : prêtres, religieux et laïcs".

Silas Isenjia