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Respecter la Présidence : Les évêques catholiques d'Angola s'expriment sur la proposition de destitution du président

Mgr Antonio Lunguieki (à gauche), Mgr Belmiro Tchissengueti (au centre) et Mgr Mauricio Camuto (à droite) lors de la conférence de presse du 28 août. Crédit : ACI Afrique Mgr Antonio Lunguieki (à gauche), Mgr Belmiro Tchissengueti (au centre) et Mgr Mauricio Camuto (à droite) lors de la conférence de presse du 28 août. Crédit : ACI Afrique

Les évêques catholiques d'Angola appellent au respect de la Présidence dans ce pays d'Afrique australe, alors qu'il est question d'évincer le Président du pays du pouvoir.

Lors d'une conférence de presse tenue lundi 28 août à l'issue de la deuxième assemblée plénière ordinaire de la Conférence des évêques d'Angola et de São Tomé e Príncipe (CEAST), le porte-parole de la Conférence des deux pays s'est exprimé sur la proposition d'éviction faite au début du mois d'août par le deuxième plus grand parti politique angolais, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA).

L'UNITA a cherché à poursuivre et à destituer le président angolais pour avoir prétendument "subverti le processus démocratique dans le pays et consolidé un régime autoritaire qui sape la paix", a rapporté Medafrica Times le 6 août.

"Nous ne cherchons pas à atteindre le pouvoir politique, c'est donc une question qui relève entièrement de la responsabilité des partis politiques dans leur conflit naturel qu'ils doivent mener à bien dans le cadre du scénario dans lequel ils sont impliqués ; cela ne fait donc pas partie de nos préoccupations", a déclaré Mgr Belmiro Cuica Chissengueti du diocèse de Cabinda.

Mgr Chissengueti a ajouté : "Quelle que soit la personne qui gouverne le pays, et dans ce cas, il s'agit du président João Lourenço, nous, en tant que citoyens, lui devons le respect en tant qu'entité supérieure de l'État, mais il est également sous notre surveillance".

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"Nous avons le droit à la citoyenneté, ce qui nous permet de faire des observations pour la meilleure gestion de ce qui nous appartient à tous", a déclaré le membre de la Congrégation du Saint-Esprit (Spiritans/Holy Ghost Fathers/CSSp.), né en Angola.

Il a ajouté que "les questions politiques directes ne concernent pas notre fonctionnement ou nos tâches".

Selon le dirigeant de l'UNITA, Adalberto Costa Júnior, l'éviction du président angolais est "un juste hommage au fondateur".

"Ce que nous faisons n'est rien d'autre que d'examiner les lois et d'utiliser le pays que nous avons. Ils essaient de vendre l'idée que le processus de destitution est une guerre, que le processus de destitution est une instabilité ; c'est la peur qui parle, c'est le manque de démocratie qui parle, c'est le manque de préparation qui parle", aurait déclaré le président de l'UNITA pour justifier la proposition d'évincer le président Lourenço du pouvoir.

João Vissesse a contribué à la rédaction de cet article.

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Equipe Editoriale ACI Afrique