Le Soudan du Sud a signalé le premier cas de COVID-19 le dimanche 5 avril. Cela a été annoncé lors d'une conférence de presse à Juba, la capitale du Soudan du Sud, par le premier vice-président Riek Machar qui, selon un rapport, est également le vice-président du groupe de travail de haut niveau du pays sur COVID-19.
"L'équipe de réponse rapide du ministère de la santé s'est rendue à la clinique et a collecté les échantillons le même jour. Le test initial s'est révélé positif. Une deuxième série de tests de confirmation s'est également révélée positive", a déclaré le Dr Machar le 5 avril.
Concernant la pandémie, le prélat sud-soudanais de 56 ans a appelé toute la population de son pays à "respecter les directives données par le gouvernement, en particulier pour la protection et la santé des plus pauvres".
"La présence du virus est particulièrement désastreuse pour les couches les plus pauvres. Les infrastructures font défaut. Prions le Seigneur pour qu'il continue à nous aider et à rester à nos côtés", a-t-il déclaré.
L'évêque du diocèse de Tombura-Yambio a également exprimé son soutien à l'appel du pape François pour "un cessez-le-feu mondial immédiat dans tous les coins du monde" et a exprimé l'espoir qu'un tel cessez-le-feu puisse également être appliqué au Sud Soudan.
"L'engagement pastoral que le pape François met en œuvre au profit de l'humanité tout entière continue de me toucher profondément", a déclaré Mgr Hiiboro, ajoutant, en référence au Saint-Père, "qu'il est toujours présent, en toute circonstance, à la souffrance, qui concerne l'humanité. J'en ai fait personnellement l'expérience, tout comme l'ensemble de la population du Soudan du Sud".
Le dimanche 29 mars, le pape François a lancé un appel à un cessez-le-feu mondial alors que les pays s'efforcent de défendre leurs populations contre COVID-19, en déclarant : "L'urgence actuelle de COVID-19 ... ne connaît pas de frontières".
Le Pape a exhorté les nations en conflit à répondre à l'appel lancé le 23 mars dernier par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en faveur d'un "cessez-le-feu global immédiat dans tous les coins du monde" afin de "se concentrer ensemble sur le véritable combat de nos vies", la "bataille" contre le coronavirus.
Mgr Hiiboro a décrit le pape comme un "vrai bon samaritain" qui est "toujours proche de tous ceux qui sont dans le besoin". Il met sa vie en danger, n'épargne aucun effort et aucune énergie pour faire sentir sa présence dans chaque communauté".
"Pour ma part, je continue à encourager mon diocèse, le Soudan du Sud et le monde entier à rester dans la ligne du Pape, à travailler ensemble pour la paix, pour les malades et pour la prévention du virus", a conclu Mgr Hiiboro.