Sœur Teresa Mulenga, membre de l'Association des femmes des instituts religieux du Malawi (AWRIM), évoque certaines initiatives en matière de protection de la création : "Nous travaillons avec l'Organisation des femmes catholiques à l'échelle nationale. Notre objectif en matière de protection de la création est de trouver des sources d'énergie alternatives avec les femmes qui sont au cœur de l'utilisation de l'énergie".
"Nous encourageons les femmes à utiliser d'autres sources d'énergie que le bois et le charbon de bois", explique Sœur Mulenga.
Sœur Teresa Mulenga. Crédit : JCED Malawi
Le membre malawite des Sœurs de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (Sœurs thérésiennes), qui assiste également le bureau de la communication de son Ordre religieux, met en évidence les sources d'énergie alternatives qui peuvent être utilisées.
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"Nous avons recours à des choses comme les tiges de maïs, différentes tiges, de petites tiges, et même nous utilisons beaucoup de déchets des champs comme les coquilles d'arachide, pour n'en citer que quelques-uns. À partir de ces déchets, nous sommes en mesure de fabriquer des briquettes à partir de feuilles, de coquilles et même d'herbe", explique Sœur Mulenga, qui ajoute : "Nous faisons cela délibérément pour nous assurer que nous prenons soin de notre mère la terre."
Nous formons également les femmes à la fabrication du fumier afin qu'elles n'utilisent pas d'engrais chimiques qui sont très destructeurs pour notre mère la terre", poursuit-elle.
"Les femmes fabriquent leur propre engrais organique et c'est ce qu'elles appliquent dans leurs jardins", explique la sœur thérésienne, avant d'ajouter : "Nous les encourageons également à avoir des jardins d'arrière-cour où elles trouvent d'abord de la nourriture, mais c'est aussi une façon de prendre soin de l'environnement."
Pour sa part, le directeur adjoint du Centre jésuite pour l'écologie et le développement (JCED) au Malawi fait référence à la deuxième lettre encyclique du pape François publiée en 2015, Laudato Si', en déclarant : "Notre rencontre avec Jésus-Christ devient évidente dans notre relation avec le monde qui nous entoure."
Le fr. Reuben Nazombe affirme que "quelqu'un qui a rencontré Jésus-Christ devrait avoir une relation très différente avec le monde qui l'entoure", et ajoute : "La conversion écologique signifie que nous réalisons que notre vocation de protecteurs de la création de Dieu n'est pas une option ou un choix secondaire, mais qu'elle est un élément central de notre expérience chrétienne."