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Caritas en Afrique australe appelle à une "étroite collaboration" entre les agences pour favoriser la "résilience"

Les participants à la session de formation sur la gestion communautaire de la réduction des risques de catastrophes organisée par Caritas Afrique du 25 au 30 septembre 2023. Crédit : Vatican Media Les participants à la session de formation sur la gestion communautaire de la réduction des risques de catastrophes organisée par Caritas Afrique du 25 au 30 septembre 2023. Crédit : Vatican Media

Les responsables des entités Caritas des Conférences relevant de la Réunion interrégionale des évêques d'Afrique australe (IMBISA) plaident en faveur d'une "étroite collaboration" multi-agences pour faciliter le renforcement de la résilience des membres de la communauté à la base.

Dans leur déclaration du 30 septembre à la suite d'une formation des formateurs sur la réduction des risques de catastrophe gérée par la communauté (CMDRR) à Gaborone, au Botswana, les responsables des entités Caritas affirment qu'il y a de plus en plus de catastrophes dans l'IMBISA qui "annulent les gains progressifs de résilience lentement réalisés par les communautés locales et, suite aux interventions des acteurs étatiques et non étatiques".

Elles soulignent "la nécessité d'une collaboration étroite avec les Communautés économiques régionales (CER) et les gouvernements nationaux pour renforcer l'agenda continental au niveau de la base pour le renforcement de la résilience".

Parmi les entités qu'ils ont à l'esprit pour la collaboration envisagée, il y a la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et le Programme régional d'évaluation et d'analyse de la vulnérabilité (RVAA).

Les responsables de Caritas Angola, Caritas Botswana, Caritas diocésaine du Cap, Afrique du Sud, Caritas Eswatini, Caritas Lesotho, Caritas Mozambique, Caritas Namibie, Caritas Sao Tomé & Principe, Caritas Zimbabwe, Caritas Afrique et le Secrétariat général de l'IMBISA affirment qu'ils reconnaissent également "l'importance d'accompagner les communautés locales pour développer des mesures de préparation et renforcer la résilience des communautés en collaboration avec le gouvernement et les réseaux de la société civile".

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Dans leur déclaration, les entités Caritas s'engagent à "déployer les formations CMDRR dans d'autres zones et dans le pays pour atteindre autant de diocèses que possible". Elles expriment également leur engagement à faciliter "le partage des capacités avec les communautés locales afin d'identifier, d'analyser, de surveiller et d'évaluer activement les risques et de les gérer".

Les responsables de Caritas affirment qu'ils vont également "promouvoir un plaidoyer politique centré sur les personnes", ajoutant qu'ils vont "tirer parti des systèmes de connaissances autochtones dans le cadre de la CMDRR".

Ils appellent les responsables de la Commission de l'Union africaine (CUA) et des communautés économiques régionales à accroître la reconnaissance des organisations confessionnelles en matière de RRC en renforçant leur participation aux groupes thématiques nationaux et régionaux.

Les responsables de Caritas dans l'IMBISA appellent en outre les gouvernements à "renforcer les mécanismes et les pratiques de coordination de la RRC entre les acteurs étatiques et non étatiques, y compris le secteur privé, aux niveaux national et sous-national".

Ils exhortent également les conférences régionales des évêques catholiques en Afrique à "promouvoir l'institutionnalisation de la CMDRR aux niveaux national, diocésain et paroissial".

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Les responsables de Caritas affirment que les conférences épiscopales catholiques doivent également soutenir la mise en œuvre des plans d'action élaborés à partir de la formation CMDRR.

IMBISA facilitera la mise en œuvre des plans d'action par l'intermédiaire des secrétaires généraux nationaux, affirment-ils dans la déclaration du 30 septembre.

Magdalene Kahiu