Concernant la responsabilité qui l'attend à Bloemfontein, le prélat de 63 ans a déclaré : "Je n'ai pas peur" et s'est dit confiant que son service de sept ans dans le diocèse de Kokstad lui a permis d'acquérir l'expérience nécessaire pour assumer le siège métropolitain.
"Lorsque j'ai été nommé évêque de Kokstad, étant responsable d'un diocèse après avoir été prêtre, je ne savais pas par où commencer et aller de l'avant, mais cela m'a beaucoup appris et m'a donné beaucoup d'expérience. C'est ce que j'emporterai avec moi à Bloemfontein", a-t-il déclaré.
"Je sais ce que l'on attend d'un évêque, et ce que l'on attend des fidèles, des prêtres et de tous", a ajouté le prélat responsable de la formation, de la vie et de l'apostolat des laïcs à la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC).
L'archevêque élu multilingue a également déclaré qu'il compterait sur l'expérience et les conseils de son prédécesseur, Mgr Nxumalo, qui est à la tête du Siège ecclésiastique depuis 2005, à 69 ans.
"Avoir Mgr Nxumalo sur place, pouvoir s'orienter, ça aide vraiment. Et puis j'aurai mes propres réunions, et je pourrai alors voir quelles sont les attentes et comment nous allons aller de l'avant", a déclaré l'archevêque élu lors de l'entretien.
Dans le cadre de sa responsabilité au cours de son séjour au siège de sa congrégation à Rome entre 1998 et 2003, l'archevêque élu a rendu visite à ses confrères dans de nombreux pays du monde, une expérience que son prédécesseur, Mgr Nxumalo, juge utile pour la ville de Bloemfontein qui, selon lui, "devient de plus en plus cosmopolite, multiethnique et internationale en raison des immigrants d'Europe, d'Asie et de pays africains".
L'archevêque élu est le troisième Ordinaire du lieu successif de Kokstad à être élevé au rang d'archevêque, après le cardinal Wilfrid Napier qui a dirigé le diocèse de 1980 à 1992 avant d'être transféré à Durban, et son successeur, Mgr William Slattery, qui a été transféré à l'archidiocèse de Pretoria en 2010.
"Cette nomination a suscité des sentiments mitigés chez moi", a déclaré l'archevêque élu Mpambani, qui a ajouté : "J'ai été très occupé à Kokstad, et j'étais encore en train de développer certaines choses, donc le fait de savoir que je devrai être à Bloemfontein dans deux mois laisse très peu de temps pour terminer les choses, et ce d'autant plus que le verrouillage est en vigueur".
Acceptant le défi, il a déclaré : "Je sais que le même travail que j'ai fait ici à Kokstad pourrait également être effectué dans l'archidiocèse de Bloemfontein, ce qui me dit que je dois me tourner vers l'avenir".