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Les évêques catholiques d'Afrique appellent à un engagement urgent en faveur de politiques respectueuses de l'environnement lors de la COP28

Une affiche annonçant la conférence Faith and the Future : Renforcer la gestion de l'environnement par le biais du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles (TNPF). Crédit : Mouvement Laudato Si' Afrique Une affiche annonçant la conférence Faith and the Future : Renforcer la gestion de l'environnement par le biais du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles (TNPF). Crédit : Mouvement Laudato Si' Afrique

Les membres du Symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) appellent les dirigeants mondiaux qui devraient participer à la 28e session de la Conférence des Parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à élaborer des politiques respectueuses de l'environnement afin d'éviter les effets du changement climatique.

Dans une déclaration prononcée lors du webinaire "Faith and the Future", Empowering Environmental Stewardship through the Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty (FFNPT), le jeudi 12 octobre, les membres du SCEAM ont déclaré que l'Afrique "subit un changement climatique exacerbé et une perte de biodiversité".

Ils ont également salué l'exhortation apostolique du pape François sur la crise climatique, Laudate Deum, publiée le 4 octobre, en affirmant qu'elle "illustre les problèmes sociaux mondiaux liés au changement climatique et fait écho à la nature évidente des impacts du changement climatique".

"En tant que communautés catholiques d'Afrique, nous demandons aux dirigeants de la 28e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) de reconnaître leur devoir moral et de s'engager à prendre d'urgence des mesures ambitieuses pour protéger notre maison commune et les plus vulnérables", ont déclaré les membres du SCEAM dans leur message lu par Simson Mwale, responsable de programme du SCEAM au sein de la Commission Justice, Paix et Développement.

Ils ont insisté sur la nécessité pour les dirigeants mondiaux qui se réuniront du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis (EAU) de "s'assurer qu'ils écoutent la détresse de la terre et des plus vulnérables en éliminant progressivement les combustibles fossiles, en approuvant et en adoptant le traité de non-prolifération des combustibles fossiles".

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Les membres du SCEAM ont également appelé les participants à la COP28 à "s'attaquer à la fois au changement climatique et à la perte de biodiversité" et à élaborer des politiques qui protègent les Africains et les droits des populations autochtones sur le deuxième continent le plus grand et le plus peuplé du monde.

"Nous devons protéger l'Afrique et les droits des peuples autochtones, en particulier, doivent être renforcés, car ils sont les meilleurs gardiens de notre maison commune", ont déclaré les évêques catholiques d'Afrique lors du webinaire organisé par le Mouvement Laudato Si' pour l'Afrique.

Ils ont ajouté : " Les politiques économiques doivent donner la priorité aux efforts visant à accélérer les réductions d'émissions grâce à des processus de transition juste et à rendre opérationnel le fonds pour les pertes et préjudices en veillant à ce qu'elles soient alignées sur l'objectif audacieux de limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 °C. "

Citant le pape François dans Laudate Deum, les membres du SCEAM ont souligné la nécessité de prendre de bonnes décisions politiques pour modifier les effets de la crise climatique.

"Les solutions les plus efficaces ne viendront pas des seuls efforts individuels, mais avant tout de décisions politiques majeures au niveau national et international", ont déclaré les évêques catholiques d'Afrique.

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Magdalene Kahiu