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"Complètement abandonnées" : Un évêque catholique en Angola parle de l'état des routes dans son diocèse

Mgr Estanislau Marques Chindekasse, évêque du diocèse de Dundo en Angola. Crédit : Radio Ecclesia Mgr Estanislau Marques Chindekasse, évêque du diocèse de Dundo en Angola. Crédit : Radio Ecclesia

Mgr Estanislau Marques Chindekasse, évêque du diocèse de Dundo en Angola, a déploré le mauvais état des routes de son siège épiscopal, une situation qui, selon lui, a rendu impossible la circulation des biens et des services dans la région.

Dans son homélie du 15 octobre, lors d'une visite pastorale à la paroisse St. Antoine Cuílo du diocèse de Dundo, Mgr Chindekasse a déclaré : "Je suis très préoccupé par la situation de nos routes. Elles sont complètement abandonnées".

Le membre angolais de la Société du Verbe Divin (SVD) a ajouté : "Il nous a fallu quatre heures pour parcourir 40 kilomètres jusqu'à Cuílo."

"Il est impossible de traverser la route avec des troncs d'arbres, elle est complètement abandonnée", a encore déploré l'ordinaire local de Dundo, qui a exhorté le gouvernement à "prendre des mesures pour améliorer le réseau routier en Angola".

Selon un rapport de la Banque mondiale, environ deux tiers (64%) du réseau routier total en Angola "est en mauvais état ou dans un état critique".

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"La qualité de l'infrastructure routière de l'Angola est classée 136e sur 141 pays, selon le rapport 2019 sur la compétitivité mondiale. Le score de l'Angola est de 2,2 sur 7,0 et est l'un des plus bas de la région Afrique", indique encore le rapport de juin 2020.

Les lamentations de Mgr Chindekasse sur le mauvais état des routes font écho à celles de Mgr Belmiro Cuica Chissengueti, évêque du diocèse angolais de Cabinda, qui, en juillet, a déploré l'absence d'une "route décente" dans son siège épiscopal, bien que la province contribue à l'"immense richesse" de l'économie du pays.

"Il est injuste qu'une province qui a généré d'immenses richesses pour ce pays continue à marcher dans la pauvreté et ne puisse pas se vanter d'avoir une route décente", a déclaré Mgr Chissengueti dans son homélie lors de sa visite pastorale du 2 juillet à la paroisse Saint-Antoine de Belize de son siège épiscopal.

João Vissesse