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Les Salésiens en Sierra Leone réhabilitent les jeunes travailleurs du sexe

Les membres de l'Institut des Salésiens de Don Bosco (SDB) en Sierra Leone réhabilitent les jeunes filles qui ont été forcées à se prostituer à Don Bosco Fambul.

Dans un rapport publié le mercredi 1er novembre, les responsables de SDB indiquent qu'ils soutiennent des filles âgées de 9 ans à travers le programme Girls Shelter GO+ qui a débuté il y a six ans.

"Don Bosco Fambul gère un refuge pour les jeunes filles qui ont été victimes d'abus sexuels et qui ont besoin d'un abri, d'un soutien et d'une éducation", indiquent les responsables salésiens.

"L'objectif principal du programme Girls Shelter GO+ est d'atteindre les jeunes filles mineures impliquées dans la prostitution et de les aider à sortir de la rue, en leur offrant un environnement sûr où elles peuvent accéder à une réhabilitation holistique et à une guérison physique, psychologique et spirituelle", affirment les Salésiens dans le rapport.

Les Salésiens ajoutent que le programme lancé par le père Jorge Crisafulli vise à aider les filles à "retrouver leur dignité grâce à l'éducation et à la formation professionnelle et à se réinsérer dans leur communauté".

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Le père Crisafulli a lancé le programme Girls Shelter GO+ après avoir constaté que les filles qui avaient été forcées à se prostituer avaient des besoins spécifiques.

"Le père Jorge Crisafulli a demandé à un groupe de filles si elles voulaient changer de vie", expliquent les responsables de SDB, ajoutant que le prêtre a lancé le programme dans un centre thérapeutique.

Le programme Girls Shelter GO+ a eu un impact sur la vie de plus de 600 jeunes filles de Sierra Leone et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest en leur donnant la possibilité de commencer une nouvelle vie et en leur permettant d'accéder à l'éducation, affirment les Salésiens.

"C'est le seul programme de ce type en Afrique de l'Ouest qui permet aux filles de vivre dans un environnement sûr pour surmonter leurs traumatismes et commencer une nouvelle vie", affirment les responsables salésiens.

Magdalene Kahiu