Un évêque catholique condamne la mort de dizaines de personnes lors d'une attaque matinale contre un village camerounais

"Le massacre d'êtres humains est un acte intrinsèquement mauvais car il viole le cinquième commandement du Décalogue : Tu ne tueras pas", a déclaré l'évêque camerounais.

Il a noté que le catéchisme de l'Église catholique explique clairement la raison pour laquelle le meurtre d'un être humain est inadmissible : "La vie humaine est sacrée parce que, dès son commencement, elle implique l'action créatrice de Dieu et qu'elle demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, qui en est l'unique fin. Dieu seul est le Seigneur de la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin : personne ne peut en aucune circonstance s'arroger le droit de détruire directement un être humain innocent".

L'évêque camerounais de 50 ans, qui a commencé son ministère épiscopal en mai 2022, a ajouté : "Nous profitons également de ce moyen pour présenter nos sincères condoléances aux familles endeuillées et les assurer de notre proximité et de nos prières en ce moment de douleur et de chagrin."

"Nous avons décidé que la Sainte Messe sera célébrée dans l'église cathédrale Saint-Joseph de Mamfe, le mardi 7 novembre 2023, à 8 heures, pour le repos éternel des âmes des personnes assassinées, pour le prompt rétablissement des personnes gravement blessées et pour la conversion de ceux qui ont perpétré cet acte odieux", a déclaré Mgr Abangalo.

Les régions anglophones du Cameroun ont plongé dans le conflit en 2016 après qu'une manifestation d'avocats et d'enseignants a dégénéré. Un mouvement armé de séparatistes revendiquant l'indépendance de la soi-disant république d'Ambazonie a vu le jour à la suite de la répression des manifestants par le gouvernement.

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