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Un évêque catholique d'Angola dénonce la mauvaise gouvernance, qui "n'est pas conforme à la volonté de Dieu"

Mgr Vicente Carlos Kiaziku, évêque du diocèse angolais de Mbanza Congo, a dénoncé la mauvaise gouvernance des autorités du pays, estimant qu'elle "n'est pas conforme à la volonté de Dieu".

Dans son homélie du mercredi 15 novembre lors de la messe à la chapelle de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé et Príncipe (CEAST), Mgr Kiaziku a déclaré qu'il est important que les autorités reconnaissent qu'elles sont chrétiennes et que c'est Dieu qui leur a donné la possibilité de gouverner.

"Il ne suffit pas de dire que nous avons été élus par le peuple, il ne suffit pas de dire que nous avons obtenu tel ou tel pourcentage des voix et que nous avons gagné les élections", a déclaré l'évêque angolais.

Il a ajouté : "Tout ce qui n'est pas conforme à la volonté de Dieu finit par nuire au peuple. Lorsque, par exemple, la corruption et le non-respect de la loi sont présents dans la gouvernance, il ne s'agit pas de la volonté de Dieu.

"Cela finit par être une gouvernance qui ne laisse rien à désirer, parce que parfois il y a de la corruption, il y a un manque de rectitude, il y a un manque de respect strict de la loi, la volonté de Dieu est mise de côté et de cette façon nous endommageons les personnes qui nous sont confiées", a déclaré Mgr Kiaziku.

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L'évêque angolais prévient que le jugement de Dieu est "terrible et soudain".

Le membre de l'Ordre des Frères Mineurs (OFM) a ajouté : "La Parole de Dieu vient alors nous éclairer, et surtout elle vient aussi nous dire qu'il est important que la volonté de Dieu soit accomplie afin que nous n'attirions pas sur nous des punitions pour des actions qui ne sont naturellement pas conformes à sa volonté."

Mgr Kiaziku a poursuivi : "Dieu nous aime, il nous a créés à son image et à sa ressemblance, et il ne veut pas que nous nous égarions, mais que nous marchions dans sa sainteté, afin que tout ce qu'il est, créé à son image et à sa ressemblance, puisse transparaître dans nos actions."

João Vissesse