Cher professeur Gerl-Falkovitz,
Chère Madame Schmidt,
Je vous exprime ma gratitude pour votre aimable lettre du 6 novembre. Vos préoccupations concernant les développements actuels au sein de l'Église en Allemagne me sont parvenues et je les partage. En effet, des segments importants de cette Église locale prennent de nombreuses mesures qui menacent de l'éloigner de plus en plus de la voie commune de l'Église universelle. Cela inclut sans aucun doute la création du comité synodal auquel vous avez fait référence. Ce comité vise à mettre en place un organe consultatif et décisionnel. Toutefois, comme le souligne la résolution correspondante, la structure proposée n'est pas conforme à la structure sacramentelle de l'Église catholique. Par conséquent, sa formation a été interdite par le Saint-Siège dans une lettre datée du 16 janvier 2023, qui a reçu mon approbation spécifique.
Dans ma "Lettre au peuple pèlerin de Dieu en Allemagne", je ne cherchais pas à trouver le "salut" dans des comités en constante évolution, ni à persister dans des dialogues égocentriques ressassant les mêmes thèmes. J'ai plutôt cherché à souligner à nouveau l'importance de la prière, de la pénitence et de l'adoration. J'ai insisté sur l'ouverture et l'appel à l'action pour s'engager avec nos frères et sœurs, en particulier ceux qui se trouvent au seuil des portes de nos églises, dans les rues, les prisons, les hôpitaux, les places publiques et les villes (comme mentionné dans la section 8). Je crois fermement qu'en ces lieux, le Seigneur nous guidera.
Je salue vos contributions à la théologie et à la philosophie et je vous remercie pour votre témoignage de la foi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde. Je vous demande de bien vouloir continuer à prier pour moi et pour notre engagement commun en faveur de l'unité.
Unis dans le Seigneur,
François
