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Au Ghana, les chefs religieux appellent à la paix alors que la violence sévit dans le pays

Les membres du Conseil national pour la paix (NPC) au Ghana, parmi lesquels des évêques catholiques, ont condamné la montée de la violence dans au moins trois régions du pays : Kintampo, dans la région de Bono East, Nkwanta dans la région d'Oti, et Wenchiki dans la région du Nord-Est.

Huit personnes ont perdu la vie à Nkwanta après que des hommes armés ont ouvert le feu sur le marché central de Nkwanta le 21 novembre. À Wenchiki, trois personnes sont mortes à la suite d'un nouveau conflit de chefferie. Par ailleurs, les tensions sont vives à Kintampo après que la tribu Mo a exprimé son intention de pratiquer des rituels en novembre et décembre, coïncidant avec le festival annuel Klubi des Wangara.

Dans une déclaration transmise à ACI Afrique le dimanche 26 novembre, les membres du NPC, y compris les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC), ont déclaré qu'ils avaient suivi les affrontements "avec une profonde tristesse".

"Le Conseil est préoccupé par ces incidents malheureux et appelle l'inspecteur général de la police et les agences de sécurité à renforcer les enquêtes déjà en cours avec les ressources nécessaires pour garantir aux familles touchées et au public ghanéen une justice rapide", ont déclaré les chefs religieux.

Les chefs religieux, dont des membres du Conseil chrétien du Ghana et du Bureau de l'imam en chef national, se sont dits préoccupés par le fait que des Ghanéens, en particulier des jeunes, aient perdu la vie "dans ces incidents violents qui auraient pu être évités si les parties avaient fait preuve d'un peu de retenue".

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Ils ont présenté leurs condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches dans les affrontements et ont encouragé tous les Ghanéens à "ne céder à aucune provocation et à s'abstenir de se faire justice eux-mêmes".

"Le Conseil lance un appel au calme en ces temps difficiles pour permettre aux enquêtes de suivre leur cours sans entrave tout en permettant aux Conseils de paix régionaux et au Conseil de sécurité régional (REGSEC) de continuer à faciliter la résolution de ces conflits", ont-ils déclaré.

Magdalene Kahiu