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Les leaders chrétiens d'un État nigérian exhortent le gouvernement à prendre des mesures pour mettre fin aux meurtres

Les membres de l'Association chrétienne du Nigeria (CAN) dans l'État de Taraba au Nigeria appellent le gouvernement à prendre des mesures visant à mettre un terme définitif aux meurtres, en particulier aux meurtres de personnes après que des bandits armés ont tué des dizaines de personnes dans l'État.

Dans une déclaration signée par le président de la section CAN Taraba, le révérend Isaiah Magaji Jirapye, les membres de l'entité chrétienne, qui comprend des représentants de la Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN), ont condamné les meurtres perpétrés dans la zone de développement spécial de Yangtu, dans les zones de gouvernement local d'Ussa et de Takum.

Au moins 11 personnes ont perdu la vie dans les tueries du 24 novembre.

"Il est grand temps que le gouvernement prenne des mesures pour mettre un terme définitif à ce carnage", ont déclaré dimanche 26 novembre des membres du CAN dans l'État de Taraba, avant d'ajouter : "Il est décourageant de constater qu'en dépit des efforts déployés par les parties prenantes concernées pour garantir le retour permanent de la paix dans les communautés de la région de Kuteb, dans le sud de l'État de Taraba, certains éléments peuvent encore lever les armes contre d'autres sans provocation."

Les communautés de l'État de Taraba ont signé un accord de paix à l'issue d'un sommet sur la paix organisé les 15 et 16 novembre par le Comité indépendant de paix de Taraba, le Centre Kukah et le Secrétariat du Comité national de paix.

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Les dirigeants chrétiens ont demandé une enquête approfondie sur les meurtres "dans le but de démêler les auteurs et de les faire comparaître devant la justice".

"Le CAN lance un appel au gouvernement et aux agences de renseignement pour qu'ils fassent tout leur possible pour arrêter les auteurs de cet acte barbare", ont-ils déclaré.

Ils ont également appelé le public à "rester calme et à ne jamais prendre la loi entre ses mains, mais à aider les agences de sécurité avec des informations pertinentes pour arrêter les auteurs".

Magdalene Kahiu