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Les jésuites s'inquiètent de l'écart entre les salaires et les prix des denrées alimentaires en Zambie

Les responsables du Jesuit Centre for Theological Reflection (JCTR) ont exprimé leur inquiétude quant à la disparité croissante entre les salaires des travailleurs zambiens et les prix des denrées alimentaires dans le pays.

Dans leur déclaration du jeudi 30 novembre, les universitaires zambiens ont regretté que les salaires perçus par les travailleurs formels et informels du pays soient bien inférieurs à ce que reflètent leurs déclarations mensuelles sur les besoins de base et le panier de la ménagère (BNNB), qui indiquent le coût de la vie.

"La JCTR souligne la disparité entre les salaires des travailleurs domestiques (parmi d'autres catégories de travailleurs formels et informels) qui restent inférieurs à la référence fixée par le coût des produits alimentaires dans le BNNB", ont-ils déclaré.

Les responsables de l'entité jésuite ont souligné la nécessité pour les employeurs zambiens d'adhérer au salaire minimum fixé par le gouvernement afin d'aider les citoyens à faire face à l'augmentation du coût de la vie dans le pays.

"En soulignant le besoin critique de conformité, il est essentiel pour les employeurs d'adhérer à ces ajustements. L'augmentation des revenus résultant de ce respect est impérative pour aider les citoyens à faire face, bien que de manière négligeable, à l'escalade du coût de la vie", ont-ils déclaré.

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Ils ont ajouté que "travailler ensemble dans le but d'assurer à tous une vie digne en répondant à leurs besoins fondamentaux (nourriture, logement, soins de santé, éducation) exige des efforts délibérés de la part du gouvernement ainsi que des diverses parties prenantes".

Les fonctionnaires ont félicité le gouvernement pour la révision à la hausse du salaire minimum et des conditions de service pour les travailleurs non syndiqués et vulnérables dans tous les secteurs.

Ils ont exhorté le gouvernement zambien à réviser les salaires des travailleurs syndiqués qui ont des impôts supplémentaires.

Dans la déclaration, les universitaires jésuites ont également appelé le gouvernement zambien à stabiliser les prix des carburants dans le pays, en disant : "Reconnaissant l'impact significatif des prix des carburants sur le coût des produits alimentaires essentiels, il est recommandé que le gouvernement prenne des mesures proactives pour stabiliser et contrôler les prix des carburants".

Ils ont proposé la mise en œuvre d'un "système structuré de révision des prix des carburants à la pompe, tel que la révision des prix tous les 90 jours".

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Cette stratégie, disent-ils, "vise à assurer un certain degré de prévisibilité et à atténuer les fluctuations brutales des prix des carburants".

Magdalene Kahiu